Lettre ouverte à mes concitoyens
Chers compatriotes,
Il y a des peuples qui font l’histoire et d’autres qui la subissent et c’est dans des moments cruciaux, comme ce que nous vivons aujourd’hui, que se mesure la grandeur des peuples. Faisons vibrer la grandeur de l’âme de notre peuple et marquons encore une autre fois l’histoire par notre détermination, notre lucidité, notre solidarité, notre civisme et notre discipline.
Chers compatriotes,
Le coronavirus qui vient de faire son entrée fracassante en Algérie est une situation extrêmement préoccupante tant par le niveau alarmant et la sévérité de la propagation que par le niveau d’inaction, sinon de réactions dérisoires qui frôlent l’absurdité, à la place d’actions planifiées et de missions définies du pouvoir algérien. Les agitations médiatiques pour éclipser une sombre réalité préoccupante, les déclarations cacophoniques et les propagandes téléguidées ne peuvent être une solution, sinon une fuite en avant à défaut de chercher des stratégies de réponses correspondantes à l’ampleur de la crise sanitaire mondiale majeure de notre époque.
Accoutumés au pouvoir politico-mafieux et calamiteux, comme Algériens, en ces moments difficiles, nous n’attendons pas de voir naître soudainement et par miracle un État fort, rassurant, présent, exigeant, efficace, strict, véridique, et ferme. Nous nous n’illusionnons pas de vivre notre citoyenneté dans un État qui a le devoir de trouver les moyens, tous les moyens logistiques, stratégiques, nécessaires, d’ici et d’ailleurs, les gérer, sans compromis, ni atermoiements, avec célérité et à bon escient. En cette période d’incertitude angoissante, Il est hors de vue, hors de mesure et hors de portée des Algériens un État qui a le devoir de trouver les mots justes, adéquats pour rassurer et mettre devant leurs responsabilités toutes les composantes et entités de la nation, moins encore d’un pouvoir qui est capable de prendre des décisions et d’établir une liaison permanente avec les citoyens pour les informer de l’évolution de la situation réelle, comme il se fait partout ailleurs dans le monde présentement. En fait, la méfiance, la défiance et l’hostilité généralisée du peuple envers ce pouvoir a pour nom la peur d’un chaos indéniable, sans fond, mais avec un fondement.
Il n’est pas nécessaire d’être sociologue ou politologue, et il suffit d’être humain pour comprendre le pourquoi que c’est affligeant pour le peuple de voir au grand jour ce pouvoir mobilisé des moyens colossaux pour faire passer une élection rejetée par le peuple, alors que ce même pouvoir se contente de réagir au lieu d’agir face à la crise sanitaire mortifère qui nous frappe de plein fouet. Parce que l’élection est vitale pour la régénération du système pourri et son ouverture envers le peuple ne peut être que fatale pour la corruption dont il se nourrit.
Pis encore, l’aveuglement immoral atteint son paroxysme au point que ce fléau qui nous vient d’ailleurs, soit considéré par les tenants du pouvoir réel comme une occasion de jouer à leurs tristes spectacles, en y menant une campagne de rumeurs et de terreur qui rappelle la répression coloniale, notamment les arrestations et les détentions arbitraires, l’outrage et l’incitation à la haine dont se désolent les Algériens.
Je fais appel, aujourd’hui, à nos élites de toutes obédiences, en tous respect et sérieux, de prendre des initiatives, pour créer une dynamique unitaire et de participer effectivement et activement, sans réticence aucune, à ce combat du siècle face aux monstres invisible et visible qui peuvent profiter d’une éventuelle cacophonie!
L’heure est plus que jamais à la sérénité, à la lucidité, à la mobilisation à tous les étages de la société, à la solidarité sans faille et à la prise de conscience collective de la propagation insidieuse de cet ennemis invisible déjà dans nos murs!
Notre peuple a toujours fait preuve de courage, de l’inventivité, de solidarité d’héroïsme, de détermination, d’abnégation et de générosité pendant les plus graves crises de notre longue et riche histoire. Ces traits nobles nous remplissent d’espoir pour l’avenir, car c’était avec ces traits ancrés dans notre culture ancestrale que nos aïeux ont vaincu le typhus, la tuberculose…et les seigneurs de guerre d’hier.
C’est avec ces valeurs ancestrales qui ont marqué avec force nos esprits que nous pouvons faire face et vaincre ce monstre invisible, mais aussi à bannir ce monstre visible, faiseurs de rois, de fortunes et de seigneurs de guerre qui sèment l’arbitraire, la corruption, l’injustice, la fatalité, la frustration et le désarroi.
Dans le respect sacré de nos différences, avec la force de nos convictions et l’amour de la nation, ce fabuleux peuple a prodigieusement montré au monde entier que les valeurs que nous partageons, les rêves que nous poursuivons et la vision que nous portons pour notre pays, qu’aucun être et aucune force ne peut ébranler, seront inévitablement et promptement, le fondement de l’Algérie juste, équitable, inclusive, ouverte, citoyenne, critique, créative, consciente, compétente et fière.
Pour commencer, tous ensemble, ici et maintenant, protégeons-nous par les mesures strictes de confinement et de distanciation sociale… et solidarisons-nous !
Kamel. Bourenane
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Cette image de notre chef du gouvernement et de ses membres en tenues « normalisée » devant un parterre de medecins et paramedicaux peu proteger est elle une maladresse ou releve t elle d un reflexe normal qui consiste a preserver ces « habitudes » qui font encore des algeriens une communeauté de deuxieme college? on n ajoute pas de l huile sur le feu c est une image qui a ciculé partout a travers la region et qui a donné l opportunité a de « nombreux » analystes de donner libre cours a leurs fantasmes ! ne faisons pas la vierge effarouchée et regardons nous en face! liberons les institutions et placons les hommes et les femmes qui ont le profil et le courrage de gerer et non de regner! gerer ces prevoir y compris les protocoles ! ne dit ont pas que pour l homme public meme la couleur d une cravate a un sens et porte un message??? jusqu a qu on impute t on ces maladresses a la precipitation …les 20 ans de regnes de boutef et de son clan relevent t ils aussi de la precipitation ??? nous devons changer y compris nos reflexes ……un directeur d hopital qui ne fait pas l affaire n a pas a etre promu DSP CELA RELEVE DE L ARROGANCE!!!!