« J’ai une grande confiance dans le peuple. Si on lui dit la vérité, on peut compter sur lui pour faire face à n’importe quelle crise nationale. L’important est de lui présenter la réalité des faits. »
Abraham Lincoln – Homme d’État Américain (1809 – 1865)
Il y a soixante-six ans, nos aînés donnèrent naissance sur cette terre à une révolution conçue et vouée à la libération de la nation algérienne et son retour sur la scène internationale.
Le monde ne fut guère attentif à nos souffrances, ni ne s’en souviendra longtemps, mais jamais il ne pourra oublier ce qui fut accompli sur cette rive méditerranéenne.
C’est à nous, leurs héritiers de de dédier à l’œuvre inachevée que nos aïeux ont si noblement entrepris.
Aujourd’hui nous sommes engagés dans un grand Éveil National, épreuve qui consacrera une fois pour tout la justice et l’égalité sociale, mais surtout la remise des destinées de cette terre entre des mains authentiquement algériennes.
C’est par excellence le moment de dire la vérité, toute la vérité avec franchise et hardiesse sur un chapitre de notre Histoire : les Accords d’Évian.
Dans les faits, la Révolution Algérienne fut atrocement meurtrière face à une occupation elle-même instaurée par une violence inouïe. Durant toutes les années de l’invasion, la France ne put progresser dans sa conquête que par le meurtre, la destruction et le viol pour implanter son régime colonial.
Tout le long de la terrible nuit coloniale, le peuple endura violence après violence, violence dans le comportement quotidien, violence à l’égard du passé qui a été vidé de toute substance, violence vis-vis de l’avenir.
Facilité par l’existence d’un mortier ancestral travaillé dans le sang et la colère, la nation ne s’est jamais démobilisée. Quand elle culmina à l’occasion de la guerre de libération, la rage révolutionnaire introduite dans chaque conscience la notion de cause commune, de destin national, d’histoire collective solidifia ainsi et à jamais la construction d’un devenir SANS LA FRANCE.
Le combat libérateur dura sept ans et demi. Et à l’approche de l’indépendance, pendant que s’aggravait le chaos du fait de la terreur des ultras, les négociations d’Évian, conduites dans un secret total, furent longues et tortueuses.
Elles aboutirent à un compromis politique sous le signe de cet art du possible : souveraineté et intégrité territoriale algériennes en échange de la possibilité pour la France de préserver certains de ses intérêts – PÉTROLIERS ET MILITAIRES NOTAMMENT.
Les accords furent signés le 18 mars, paraphés côté algérien par le seul Krim Belkacem.
L’atmosphère était tellement au soulagement qu’Algériens et Français se sont serrés les mains pour la première fois.
Mais ceux qui conclurent les accords d’Évian ne furent pas ceux qui les appliquèrent : ceux-là avaient la redoutable tâche d’aboutir à la paix. Et le titre des mémoires de Saad Dahlab est plus qu’évoquant : Pour l’indépendance de l’Algérie. Mission accomplie.
Les accords d’Évian dans leur volet secret ont permis à la France de continuer ses essais nucléaires de 1962 jusqu’à 1966 et des tests d’armes chimiques et bactériologiques jusqu’à 1986.
Que la France ait demandé à effectuer ces essais nucléaires sur le territoire qu’elle s’apprêtait à rendre aux Algériens s’avère moins surprenant que l’accord qui lui a été donné par ceux qui allaient gouverner ce pays, et qui se sont chargés, avec d’autres, de le libérer. N’avaient-ils vraiment pas le choix ?
« La France n’aurait jamais accepté de partir si les Algériens n’avaient pas donné leur accord », affirma Rédha Malek.
Ainsi, les 13 essais nucléaires de In Ekker, à quoi il faut ajouter quelques autres concessions (exploitation du pétrole par la France avant sa nationalisation en 1971 ; base de la marine française maintenue à Mers El Kebir, à Oran ; essais chimiques à Oued Namous, dans le désert).
Dans cette très secrète base française, B2 Namous, située à Beni Ounif, dans le sud algérien l’armée française procéda, sous une couverture civile, à des essais d’obus, de mines, de grenades, de bombes et des missiles à munitions chimiques et bactériologiques.
Cette base n’a pas été fermée en 1978, comme il a été révélé, mais bien plus tard. Soit en 1986, comme l’affirme le général en retraite Rachid Benyellès dans son livre – Dans les arcanes du pouvoir (1962-1999).
Ces dispositions auraient été l’un des enjeux majeurs des négociations pour l’indépendance. Ils représentent le volet secret des accords d’Évian
Les négociateurs algériens n’ont rien concédé. Mais ce qui est odieux, et douloureux, est le fait que la partie française n’ait pas songé à avertir, informer ou déplacer les populations vivant à proximité des sites choisis afin de faire exploser les bombes souterraines et aériennes. « C’était le prix à payer pour obtenir l’indépendance », ajoutera-t-on.
Mais qui a véritablement payé ce prix ? Le peuple algérien comme toujours ….
Ferhat Abbas proclama : l’indépendance de l’Algérie fut confisquée, avec le volet secret des accords d’Évian, il faut lui ajouter l’épithète : inachevée.
Pour celles et ceux qui un 1er Novembre tranchèrent pour un devenir sans la France auront accomplis leur mission sans faille. De même, ceux qui ont négocié ces maudits accords, l’ont fait avec hargne courage et abnégation, devant un adversaire moribond.
Quoiqu’en disent les nostalgiques de l’ordre colonial, ces algériens feront pour l’éternité partie de la légende nationale, morts trop tôt ou vivants encore, ils auront marqué notre imaginaire dans un rêve, certes interrompu mais qui finira par se réaliser.
Faire la révolution, c’est changer l’axe qui soutien une société. C’est reprendre les définitions pour leur redonner du sens. Ils furent français pour un temps, ils sont redevenus algériens.
Aujourd’hui c’est à l’Éveil National de se consacrer plus encore à la grande cause pour laquelle nos aînés ont consenti le sacrifice suprême.
Mais c’est surtout c’est à cette jeunesse vibrante de faire en sorte qu’ils ne soient pas morts en vain ; à elle de vouloir qu’avec l’aide de Dieu cette nation se reconstruise dans la liberté et la paix ; à elle de décider que le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, ne disparaîtra jamais de la surface de cette terre.
Et surtout de ne jamais oublier que l’ennemi d’hier est celui d’aujourd’hui. Il est l’ennemi de toujours.
Khaled Boulaziz
Kaerdin Zerrouati
5 comments
Désolé mes chers Amis, mais il n’y a jamais eu d’accords secrets à Evian. Nous avons eu l’honneur de connaitre Mr Le Président Benyoucef Benkhedda et Mr Saad Dahlab, l’un des principaux négociateurs à Evian. Ils ont toujours été catégoriques sur cette question.
Il est bien précisé et clairement dans le texte des accords et dans l’article 4 du chapitre relatif à la déclaration de principe relative aux questions militaires que « La France utilisera pour une durée de 5 ans les sites comprenant les installations d’In Ekker, Reggane et de l’ensemble de Colomb-Bechar-Hamaguir, dont le périmètre est délimité dans le plan annexé, ainsi que les station techniques de localisation correspondantes ».
Ce qu’on appelle les « accords secrets » sont ceux signés après l’indépendance par les bravaches d’Oujda et Ghardimaou et à leur tête Boukharouba qui ont pris le pouvoir par les armés en 62. Ils ont essayé lâchement et honteusement de coller cela au GPRA et aux négociateurs d’Evian. Le Nouvel Observateur a dévoilé en 97 l’utilisation de la base de B2-Namous par les français pour leurs expérimentations d’armes chimiques et bactériologiques et ce jusqu’en 78. Le général Benyelles dans ses mémoires enfonce le clou et parle de 86.
Nous ne devons pas participer inconsciemment à la falsification de l’Histoire, entretenue par ces aventuriers des frontières et leurs « historiens » de service et des « services ».
Amicalement.
Et surtout de ne jamais oublier que l’ennemi d’hier est celui d’aujourd’hui.
Il est l’ennemi de toujours.
La modèle de la stratégie utilisé pour enfoncer l’Algérie de 1979-2019
Première phase entre 1979-1989
https://www.youtube.com/watch?v=dV8tFNm1EzI&ab_channel=InaActu
Mise en échec de la première expérience démocratique qui coïncidé avec la chute du mur de Berlin et la naissance d’un nouvelle ordre mondiale.
Deuxième phase entre 1989-1999
La sale guerre
https://www.youtube.com/watch?v=YgPhjHGjAC4&ab_channel=BouzianeGrine
Troisième phase 1999-1999
La corruption, le Pourrissement politique, la gabegie économique, la déstructuration du tissu social et régression culturelle.
https://www.youtube.com/watch?v=4s5h_FK_6RQ&ab_channel=LesEchos
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Le modèle de la subversion expliquer par Yuri Bezmenov et qui a été minutieusement mise en oeuvre entre autre en Algérie de 1989-2019.
Sous titrage en Français:
https://www.youtube.com/watch?v=xA2bAHFJ-kk&ab_channel=FiliiMariae
En Arabe (sans images pour ne pas fausser l’analyse )
https://www.youtube.com/watch?v=Dccm1Ty-wgc&ab_channel=Rebelle%D8%AE%D9%86%D8%B3%D8%A7%D8%A1
Ils nous racontent leurs histoires comme ils nous racontent leurs films?!!!…je ne sais pas si vous avez vu le film de la guerre française contre les allemands dans deux rôle principaux attribuer l’un a Alain delon et l’autre a un certain ambassadeur de suède ce film est une copie du filma de la bataille d’alger…ya jamaa nous vivons dans un temps où on se doutent de tous….
« Pour celles et ceux qui un 1er Novembre tranchèrent pour un devenir sans la France auront accomplis leur mission sans faille. »
C’était en 1954, notre mission aujourd’hui c’est de préserver l’essence de cette date symbole du 1er novembre et de ne point la laisser se faire souillé par le « gang des généraux » toujours sous l’emprise de la France et qui projette de nous faire passer leur énième constitution. Paradoxalement, le jour du verdict du procès de Tliba (8ans) et des Ould Abbes (25ans) qui nous ont confirmé la somme de 7 milliards pour les têtes de listes et des autres magouilles des députés de cette maudites chambre qui devrait être dissoute aprés toutes ces révélations , ce même parlement et ces mêmes coiffeuses qui connaissent les tarifs toujours en cours osent ratifier le projet de constitution à l’unanimité.
Notre mission est d’avorter ce projet de constitution et de ne point refaire l’erreur du scrutin de la honte du 12/12/2019 qui intronisa le président imposé par les généraux d’où l’hymne du Hirak تبون امزور جابوه العسكر الشعب اتحرر هو ليقرر دولمة مدنية ماشي عسكرية
Ce 1er novembre 2020 doit être célébrer comme celui de 2019 par le peuple entier ; il n’y aura point de scrutin pour une nouvelle constitution, il n’y aura ni constitution ni d’Algérie nouvelle. Maintenant que les masques sont tombées et que la crise sanitaire dépassée et du moment qu’on peut organiser un scrutin alors autant reprendre la mobilisation et les marches. Le Hirak devancera le scrutin imposée.
AUCUN DOUTE SUR LES PERSONNES MENTIONNER M BENKHEDDA AINSI QUE M DAHLAB MAIS IL Y AVAIT UN CERTAIN M REDA MALEK QUI NEGOCIER AVEC LES FRANCAIS DANS LE DOS DES AUTRES NEGOCIATEURS CE QU´ON APPEL LE SECRET DES ACCORD D´EVIAN