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Les Moines de Tibhirine : un aval français à l’horreur plus que probable !

by Redaction LQA

Par Abdelwahab Benyelles.

Une bavure est une bavure, mais ce n’est pas aussi grave qu’un grand tissu de mensonges et de cachotteries, surtout sous couvert d’un secret-défense d‘une république démocratique fondatrice de la matrice de la charte universelle des droits de l‘homme. Et c’est d’autant plus grave et inquiétant pour la « politique » française et son électorat lorsqu’il s’agit d’actes barbares et de mutilations commis sur des religieux, inertes, puisque déjà réellement morts, criblés et déchiquetés inhumainement par balles de gros calibres de mitrailleuses d’hélicoptères, puisqu’une des têtes des victimes dans les cercueils, suivant un témoignage crédible, avait complètement la moitié du visage arrachée.

Si les moines aurait été non mutilés, tués simplement par balles de « calibre humain » et peu importe qui aurait tiré, le GIA ou les « services », la bavure aurait été « banale » comme on en constate souvent dans les conflits terroristes ou autres, et que l’information aurait été diluée subtilement de manière à la faire accepter auprès de l’opinion publique française comme un autre drame et un autre dommage collatéral de cette « guerre subversive contre-insurrectionnelle » des années noires du « terrorisme algérien ».

Sachant qu’une coopération opaque existe toujours entre les « services » algériens et français, principalement la DST, comme par exemple la mascarade de l’époque lors de l’enlèvement des otages consulaires français en 1993 à Alger, qui avait abouti par magie à l’opération de ratissage « d’islamistes » en France, sous le nom de code « chrysanthème » supervisés par Charles Pasqua et le barbouze de Marchiani, avait donné, il faut le rappeler, un antécédent de confiance mutuelle entre les « services tordus » pour recommencer une opération similaire comme celle du rapt des moines qui devait avoir comme principal objectif l’augmentation du sentiment exécrable du terrorisme islamiste en Algérie dans la sensibilité de l’opinion publique française et mondiale, ainsi que dans les clergés internationaux chrétiens, et évidemment de surcroit, réconforter le pouvoir algérien en place pour un délai indéterminé après le « pétard » mouillé de force de l’opposition algérienne à San Egidio et également du slogan assassin de « qui tue qui », commandé et téléguidé par certains clans de part et d’autre de la méditerranée envers l’oligarchie militaire algérienne et de son équilibre en exercice du moment.

Malheureusement, on ne saura jamais pourquoi l’opération avait mal tourné et c’est une énigme clé jusqu’à date. Ce qui apparaît que la DGSE – sous les auspices d’un certain clan de la droite politique française – avait doublé non seulement sa consœur la DST et en même temps le DRS pour avoir noyauter, dès le départ, le groupe de ravisseurs – téléguidés déjà par les algériens – en créant et en maintenant un contact « direct » avec ce dernier, et surtout en le plaçant de visu par dessus le marché, sous surveillance GPS, vu la nature accidenté du terrain sur les monts du Tibhirine. Une tactique différente par rapport à celle du rapt du couple Thouvenot en 1993, lequel avait été une « opération urbaine » mise sous filature discrète de la DST avec la bénédiction de bon aloi du DRS, depuis le début de l’opération.

Et c’était ce qui avait conduit probablement au cafouillage, à la compétition et à l’excès de zèle des « services » quant à cette bavure inévitable, en rendant le DRS et principalement Toufik tellement furax pour donner l’ordre d’arrêter la manipulation immédiatement – malgré les conseils contraires de son adjoint omnipotent et proche de la DST, le général Smain Lamari – et de donner l’ordre d’éliminer tout le bivouac des moines en le bombardant sur le champ par des hélicoptères.

Après tout l’Algérie était sous état d’urgence depuis 1992 et en guerre contre le terrorisme, la bavure devait être « naïve, naturelle et calculée » de la part du DRS.

Aussi, Toufik avait l’appréhension de se faire découvrir et localiser, avec le temps, tous les groupes de la « toile active » à la solde des services algériens avec leurs kasmates disséminés dans le maquis, et par cette opération, évacuer l’essentiel, c’est à dire toutes traces de gestion du terrorisme par les services de renseignements algériens.

Pour ne courir aucun risque, l’opération réalisée et achevée globalement par le pouvoir avec le référendum sur la concorde civile avait permis de faire redescendre, sous un statut de repenti-pardonné, plus de 400 agents-doubles du DRS infiltrés dans les groupes armés. Il parait que même parmi ces agents qui n’ont pas vu leurs familles depuis des années, quelques uns auraient menacés carrément Smain Lamari en personne, l’informant de commettre l’irréparable s’il ne presserait pas Bouteflika à l’adoption du pardon généralisé. Et dieu seul sait combien d’actes barbares ont été commis juste pour montrer leurs humeurs fâcheuses vis à vis de leurs patrons, lesquels temporisaient pour leurs comptes personnels à cause de l’équilibre des forces en jeu en les « oubliant » dans une jungle inextricable de guérillas et « d’opérations tordues ».

D’après les propos crédibles de l’adjudant-chef Tigha du CTRI de Blida, il disait que pour remonter à la source de la preuve irréfutable que le DRS était bien impliqué dans ce rapt, il fallait déjà mettre la main sur Zitouni, hélas liquidé, certainement – malgré la rumeur du contraire – le même jour que les moines, et sur son officier traitant qui avait disparu depuis, un certain neveu du patron de la DGSE algérienne.

Aujourd’hui, les chances sont de plus en plus probantes pour prouver que la junte militaire algérienne était bien impliquée et avait pris ses précautions comme d’habitude sous la supervision directe du général Toufik, en doublant carrément les deux services (DST/DGSE) pendant la circonstance « anormale » de l’époque de la présidence de Zéroual et de sa politique de rapprochement vis à vis de la frange islamiste. D’ailleurs, les plus grosses « boucheries humaines » – Bentalha, Beni-Messous, Rais etc…- ont été commises par des « terroristes » par hasard pendant son mandat avec une assistance apparemment experte et confondue de tous les « services » en question.

Toujours est-il que cet opération conjointe des services algériens et français avait été un échec, vu la perte des otages religieux, mais aurait été au demeurant quand même « un succès » par rapport à l’idée diabolique et à l’objectif qui auraient motivé depuis le début de ce rapt, les futures retombées médiatiques pour forger une opinion mâtée et voulue du publique français et occidental en général.

Mais les questions qui blessent encore l’UMP et le quinquennat de Sarkozy, – comme un caillou dans la chaussure – desquelles rendaient le témoignage du général Buchwater crédible et en même temps suspicieux sur un point : l’assassinat des moines par des hélicoptères de l’ANP ! Le reste ne tient pas la route. Pourquoi ce général aurait inventé ce canular d’un frère militaire algérien au pilote d’un des hélicoptères assassins pour assoir sa déclaration devant le juge d’instruction ? S’il voulait soulager complètement sa conscience, pourquoi avoir caché que lui même et sa hiérarchie directe (DGSE et Alain Juppé et consorts) étaient aux premières loges quant à l’écoute et le « pistage électronique en direct » de l’opération des moines au plus complet de ses épisodes ?

D’ailleurs, il n’y a aucun mal à déclarer dans la circonstance de l’instruction judiciaire que la DGSE remplissait son rôle constitutionnel d’espionnage et de protection de ses ressortissants à l’étranger. Pourquoi ce général essaye par tous les moyens d’escamoter le rôle flagrant joué par la DST dans cette opération, laquelle paradoxalement a une antenne à l’ambassade de France à Alger et de surcroit était en dehors de sa mission et de sa juridiction constitutionnelle ?

De l’avis de nombreux observateurs de ce qui avait motivé ce cas des moines à le classer secret-défense, inaccessible et ultraconfidentiel, est le fait de savoir qui aurait pu avoir l’idée de poursuivre et de donner l’ordre « d’exploiter inhumainement» cette opération machiavélique jusqu’à l’horreur en décapitant ces moines déjà morts pour l’endosser d’une « signature » islamiste ?

De toute façon, l’objectif avait atteint son paroxysme macabre en opérant déjà le rapt. Et malgré le cafouillis des services, bien que les moines achevés accidentellement ou intentionnellement par balles d’armes lourdes, ce qui était tout de même, avant d’être irrécupérable, une bavure tragique certes, mais encore « humainement acceptable » aux yeux de l’opinion française.

Et qui voudrait soustraire cette vérité probante de jour en jour à l’opinion publique française sous la pression permanente de ses « services » depuis le début à l’encontre des parties civiles constituées légalement enfin depuis 2003, et de l’élimination de tout intrus étranger à l’affaire, comme la chute inexpliquée d’un immeuble à Paris le 15 février 2004, du rédacteur en chef de l’agence Gamma, Didier Contant, alors qu’il enquêtait pour le Figaro Magazine sur l’assassinat des moines ?

S’il y aurait eu un « Aval à l’Horreur » – et cela parait de plus en plus flagrant présentement malgré les années passées – de la part d’une partie ou d’un clan du pouvoir français de l’époque et d’aujourd’hui, ce dernier se retrouverait responsable co-auteur et complice de la manipulation, du massacre et de la mutilation inhumaine de ses propres ressortissants d’une manière sans foi ni loi avec un DRS comme maitre d’œuvre et sous-traitant d’excellence, une étiquette collé à sa peau depuis sa création et plus particulièrement depuis le 11 Septembre 2001.

Est ce que ce général Buchwater était-il à ce point assez stupide pour mettre dans l’embarras tout l’establishment politique français avec un témoignage mi-figue mi-raisin?

Ou bien était ce encore à l’époque un coup de semonce de Sarkozy, avec un Bajolet en laisse pour donner un coup de main au clan Bouteflika et à sa coqueluche jadis montante, Saïd, pour « déboulonner » définitivement Toufik de son poste et de par ricochet, tous les réseaux impénétrables constitués naguère par Larbi Belkhir, le cerveau du régime depuis 30 ans, décédé en 2010 et qui avait été mis hors jeu depuis 2005?

Une ère d’accointances déjà mort-née avec le printemps arabe entre les nouveaux  et anciens acteurs de part et d’autre de la méditerranée, laquelle accoucherait certainement de beaucoup de surprises à l’aube des échéances électorales françaises de 2012.

Autant de questions bon à savoir inéluctablement sur ce que serait le consensus final général dégagé de la part tous les clans et « services » en Algérie, en France et aux États-Unis quant au choix du dauphin remplaçant de Toufik et de Bouteflika après le scrutin présidentiel français de Mai prochain, juste deux mois avant la fin du « bail de l’osmose créatrice du pouvoir algérien » durant une année 2012 prometteuse de pleine de rebondissements historiques.

Si par exemple une justice impartiale réelle des hommes devait aller loin dans les dossiers des coups tordus à complicité franco-algérienne, une secousse tellurique politique certaine se ferait sentir en provoquant sans doute une garantie inévitable de l’entrée de la France en sa sixième république et de l’Algérie en sa véritable première. Un vœu si cher que caresse déjà un acteur politique de la génération de demain, le français socialiste aux racines algériennes, Arnaud Montebourg qui est né en postindépendance de l’Algérie et qui est disposé à demander pardon aux pays de ses ancêtres.

A.By

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14 comments

Abdelwahab Benyelles 26 septembre 2011 - 0h21

Erratum:

Excusez l’omission de ce petit paragraphe que je situe l’emplacement en mettant le paragraphe qui le suit immédiatement dans l’article ou bien à la rédaction de faire le rajout-correction. Merci et mes excuses aux lecteurs.

Que nous sachons que même avec des hélicoptères de demain, aussi perfectionnés soient-ils à tirer précisément avec des faisceaux laser comme dans star trek ou la guerre des étoiles, ne peuvent nullement opérer un égorgement collectif, et au centimètre près, de sept hommes en particulier dans la montagne et à une distance conséquente !

De l’avis de nombreux observateurs analystes, à propos de ce qui avait motivé ce cas des moines à le classer secret-défense, inaccessible et ultraconfidentiel, est le fait de savoir qui aurait pu avoir l’idée de poursuivre et de donner l’ordre « d’exploiter inhumainement» cette opération machiavélique jusqu’à l’horreur en décapitant ces moines déjà morts pour l’endosser d’une « signature » islamiste ?

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Ferhane 26 septembre 2011 - 1h09

A Abdelwahab Benyelles
vous présentez l’assassinat des moines comme étant une bavure de la part des militaires algériens(Mitraillage par Hélicoptère)Ceendant dans son témoignage l’Ex-DRS Moulay karim présente leur assassinat comme décidé par Mediene car l’opération ayant selon lui  »foiré »(échoué)vu que les moines se sont rendus compte que leurs ravisseurs étaient des militaires.Mais cette reconnaissance qu’ils risquaient de divulguer en cas de libération justifiait-elle leur exécution par les militaires?Question qui se pose en plus de celle consistant à se demander ou se trouvent les corps?Ceci dit,karim Moulay affirme avoir les noms des 4 individus qui ont tué les moines, noms qu’il révelera sous peu.Pour finir, le documentaire de Rivoire a enterré la thèse de la bavure que vous semblez défendre énergiquement!!!Ou bien ai-je mal saisi votre position?

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CX25 26 septembre 2011 - 10h40

Une bavure est une bavure…..

L’assassinat de Mohamed Boudiaf en 92 est une bavure…. !

L’enlèvement des fonctionnaires du consulat français a Alger en 93 est une bavure…. !

Le détournement de l’airbus d’air France en 94 est une bavure…. !

L’assassinat de l’Imam Sahraoui a Paris en 95 est une bavure…. !

Les attentas de Paris en 95 est une bavure…. !

L’assassinat moines de Tibhirine en 96 est une bavure…. !

L’assassinat de Pierre Claverie en 96 est une bavure…. !

Les massacres de Benthalha, Sidi Moussa, Ghilizane en 97 est une bavure…. !

Les milliers de disparus est une bavure…. !

Les centaines de milliers de victimes est une bavure…. !

Rien qu’avec cela ca fait un peu trop de bavures non ?
Mais toutes ces bavures ont commencés une semaine avant le coup d’Etat de Janvier 1992, quand un général mystique français nommé Philip Rondo assisté venu de Paris en catimini pour assister a une réunion très secrète au siège du MD N/ Alger, dans le bureau du ministre de la défense Khaled Nezar (ou été présent ; Khaled Nezar, Larbi Belkheir, Mohamed Touati, Bénarès Gheziel, Mohamed Mediene dit Toufik, Smain Lamari) pour mettre la touche finale au plan de reprise du pouvoir par les DAF……

Philip Rondo n’a quitté Alger qu’une semaine après le coup d’Etat une fois rassuré de la réussite de l’opération …. !

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D B 26 septembre 2011 - 11h16

Je crois personnellement que l’histoire de la bavure, ce fameux mitraillage depuis un hélico, est une vraie intox du DRS. Cela tombre sous le sens, lorsqu’on connait un tant soit peu le mode de fonctionnement du DRS, et sa façon de brûler les étapes qui peuvent faire remonter jusqu’à lui. En intoxicant le Général Bushwalter, par le frère du propre pilote de l’hélicoptère, le DRS a mis en marche une propagande qui consiste à le laver, au pire, en travestissant une tuerie délibérée et barbare, en bavure somme toute banale, comme toutes les bavures de toutes les armées du monde.
Un indice magistral est là, qui montre bien que ces confidences faites au Général français procédaient d’une volonté d’intoxication. Pour qui connait la réalité algérienne, dans toute son atrocité, il est tout à fait exclu que le frère d’un pilote de l’armée algérienne, qui a commis une telle erreur, puisse ainsi vendre la mèche à un officier français. A fortiori que ce fameux corbeau serait lui même un Haut fonctionnaire. Ce serait, dans le meilleur des cas, une brutale fin de carrière pour lui et son frère. Dans le meilleur des cas. De très hauts responsables ont été liquidés pour moins que ça. Pourquoi irait-il donc mettre en péril sa vie et celle de son frère ? C’est un coup fourré, à l’évidence, et qui montre bien que le DRS est aux abois. Le récent reportage de JB Rivoire, sur Canal Plus, est sans aucun doute la thèse la plus réaliste, sur ce qui s’est réellement passé, en attendant qu’on en sache plus. Ce qui ne saurait tarder.

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Athali 26 septembre 2011 - 18h46

Les pauvres moines ont été liquidés par les services algériens pour deux raisons bien évidentes à mon humble avis :
*Les moines avaient compris qu’ils avaient affaire aux autorités militaires algériennes;
*L’intervention de l’envoyé spécial des services français,à l’insu des algériens qui n’ont découvert le pot aux roses qu’une fois leur taupe à l’ambassade de France « avisée » ,rendant de ce fait l’ordre de tuer ces moines incontournable, de façon à entrainer le « silence » et la « complicité » de la France officielle.
AW.

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NEDJMA 26 septembre 2011 - 20h40

On a tout dit sur Drsévitch,bon éleve de France et du KGB, vieux routier falsificateur;redoutable CHARCUTIER qu’aucune morale n’arrête sur le chemin de la répression.

Le terrorisme policier est son identité,Tibhrine n’est pas une bavure pour les hommes du DRS qui effacent les traces afin que tous les pas se ressemblent,mais on ne dira jamais assez que c’est le peuple algérien qui a été la victime prioritaire.

À bas le régime,À bas le DRS,pour un État de droit.

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Alilou 27 septembre 2011 - 15h15

Tous ces crimes ont ete absouds par Boutef and Co et le TPI n’a jamais ete saisi, nos avocats et les chefs des differents ligues des droits de l’homme sont muettes a ce sujets, aucune plaine n’a ete deposé nulle-part, les parents et les survivants des victimes sont esseulés, le peuple (GHACHI) est inerte (morts-vivants), le DRS continu infatigable dans sa marche vers la destrution systematique de la nation ALGERIE et nous sur LQA nous faison des constats de conscience….

Je continue de fumer mon thé et d’aboyer entre temps la caravane DRS passe…..

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A.By 27 septembre 2011 - 19h12

Mon article est clair : Une bavure n’en est plus une si cette dernière est abritée d’un grand tissu de mensonges et de cachotteries, surtout sous couvert d’un secret-défense !
Je n’ai pas eu le temps de développer mon analyse, j’y reviendrai dans un prochain article.

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conloche edouard 1 octobre 2011 - 17h53

C’est sympa d’écrire le scénario d’un prochain film.
Beaucoup de suppositions, les noms des hommes clés de l’époque pour pimenter la sauce et il ne reste qu’à Xavier Bauvois qu’à se remettre au travail. »Tibéhirine II »

Développez mais avec des preuves, des documents des témoins qu’un VRAI scandale international éclate une fois pour toutes.

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BRAHIM 1 octobre 2011 - 21h31

Voua avez l’air cher Abdelwahab Benyelles de connaître beaucoup de chose mais je suis toujours sceptique tant que quelqu’un ne me présente pas des preuves tangibles. Mais tout un chacun a le droit evidemment d’avoir un avis sur ce masscres crapuleux envers des hommes de Dieux qui étaient loin d’être sucpicieux vis à vis des algériens. La population algériennes qui a connu ces pauvres moines ont porté des jugements plutôt positifs à leur endroit.çà il ne faut pas oublier de le mentionner à mon sens.

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BRAHIM 1 octobre 2011 - 21h46

….. ce que je veux par là, c’est que ce dont on est sûr c’est que ce n’est pas la population algérienne musulmane qui connaissez ses moines et qui vivait en bonne intelligence près d’eux et avec eux qui sont leurs bourreaux. çà çà me parait plus que sûr !

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A.By 2 octobre 2011 - 4h10

@ Conloche Edouard

Par exemple allez y demander des preuves à Pierre Péan, auteur du livre « la république des mallettes », il va vous répondre comme Robert Bourgi,: « Aucune preuve ! ».

Il n’y aurait aucun doute qu’après l’établissement ne serait ce partielle de la vérité, cette affaire des moines de Tibhirine pourrait devenir dans quelques années un scenario type pour un film genre dramatico-espionnite, mais pas dans le genre de Xavier Bauvois.

Soyons sérieux, quelle preuve peut-on avoir dans cette affaire des moines quand on sait que cette dernière, elle-même, est une preuve criminelle d’État sous couvert d’un secret défense d’un pays fondateur, non seulement des droits universels de l’homme, mais surtout de la guerre subversive contre insurrectionnelle, cette tactique et « mère virtuelle » française qui donna naissance à contre nature au terrorisme contemporain lequel une arme intangible usée largement par l’empire oligarque mondial et aussi considérer comme un adversaire non encore défini politiquement par l’ONU et de surcroit revêtu et exploité dans un épouvantail islamiste pour des raisons stratégiques et mercantiles depuis au moins un demi-siècle.

Cette analyse est indéniable, et c’est à partir de ce constat que toute autre sous-analyse connexe au terrorisme doit avoir comme socle cette compréhension du nœud gordien à qui la responsabilité incombe toutes les bonnes consciences de ce monde à le diagnostiquer et le défaire à jamais.

Même avec la promesse de Sarkozy de lever le secret défense dans l’affaire Tibhirine, ce dernier a été levé de moitié, de quoi suspecter que l’affaire des moines était l’affaire de trop, la pire dans tous les coups tordus issus du « service binôme » franco-algérien, en l’occurrence la DST de l’époque et le DRS algérien d’antan représenté par le feu omnipotent Smain Lamari.

Pour caricaturer, l’affaire des moines était la botte de foin qui a failli prendre feu et embraser les granges de la cinquième république, secrètement et majoritairement pleines de bottes franco-algériennes. Qui a peur du feu ?

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edouard conloche 3 octobre 2011 - 17h21

Merci de votre réponse. En somme rien de nouveau qui puisse mettre le feu, aucune preuve, aucune nouvelle déclaration de source crédible, aucun témoignage.
Le temps nous éclairera peut être car ce n’est pas une mince affaire que l’on peut passer au placard indéfiniment.

Reply
conloche edouard 3 octobre 2011 - 17h45

L’Algérie que je connais est un pays qui fonctionne sous le joug des militaires. Les militaires font et défont la politique, l’avenir de ce pays et nomment les présidents.
Quand un intrus rentre dans le jeu et ne se laisse pas faire il est exécuté (Boudiaf)
Le jour ou cette république aura compris que l’armée est faite pour protéger le pays contre les agressions extérieures et non pas pour gouverner et faire la police intérieure, les pays de l’union pour la Méditerranée auront du souci à se faire car l’Algérie deviendra le poids lourd de cette union voire un géant économique.
Mon ami de Ourgla me dit souvent « l’Algérie à de quoi faire bouffer presque toute l’Afrique mais au lieu de ça on importe des patates… »
Dites moi qui entretient l’embrouille pour le Sahara Atlantique ? Les pétroliers pour sur qui rêvent de charger directement leur tankers sur l’océan et les militaires sont les exécutants moyennant quelques fortunes récentes et d’origine inconnues. Le pb c’est que le roitelet ne se laisse pas faire…
L’armée ferait mieux de bétonner les frontières, de défendre les gardes frontières qui se font massacrer dans le sud que de s’occuper de faire de la politique.

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