رشيد زياني شريف
Rachid Ziani-Cherif.
L’État ‘civil’ de Droit, pour lequel nous œuvrons sans relâche, n’est :
– Ni un État laïc extrémiste de la graine de la laïcité française anti –religieuse, qui mène ses ‘croisades’ Marianne contre la foi des citoyens, et une guerre sans merci contre son peuple;
– Ni un Etat sous la botte d’une caste militaire, intronisée imposée à dos de blindés, qui exploite les ressources du Pays pour servir le gratin de l’armée et ceux qui gravitent autour;
– Ni un État policier, sous l’emprise des services de renseignement, dont la fonction essentielle est d’espionner les citoyens, de les asphyxier par une chape de plomb, pour maintenir son contrôle absolu sur le peuple;
– Ni un état religieux « théocratique » qui revendique le mandat divin et s’octroie de Droit inaliénable de parler au nom du ciel ;
– Ni une République idéale Platonique, ni un État angélique sans péchés;
– Ce n’est pas non plus la ‘Sin City’, la ville du péché et des caprices, et le foyer des démons humains, ou des djinns ;
– Il s’agit tout simplement d’un État, foyer chaleureux pour tous ses citoyens, qui tantôt réussissent dans leurs entreprises, tantôt faillent, en exerçant leur droit sans tutelle, et tirent des leçons de leurs expériences, les bonnes et les moins bonnes, à l’instar de toutes nations du monde, se rejoignent dans l’égalité des chances et se distinguent par le travail et l’effort;
– Un Etat où le citoyen a le contrôle sur son dirigeant, grâce au droit de regard, d’interrogation, et de responsabilisation, de manière transparente, par le biais de son libre choix, lors d’élections ouvertes, lui permettant de lui renouveler la confiance ou de la lui retirer selon l’état de son service, et de ses promesses.
– C’est un État, où chaque citoyen a droit à une vie décente, conformément à ses convictions politiques, culturelles, ou religieuses, sans que quiconque n’impose à autrui ses visions et ses choix philosophiques, usant de la violence de quelque nature que ce soit, ou instrumentalisant les organes et les moyens de l’État contre d’autres pans du peuple, sous quelque slogan ou excuse que ce soient. C’est cela notre aspiration, et c’est pour cela que nous ne baisserons les bras, ni face aux promesses mielleuses ni les menaces fielleuses.