» Le véritable nationalisme est ce sentiment qui pousse un peuple à vivre en paix à l’intérieur de frontières territoriales, sentiment qui a créé ce réseau de nations. »
Ferhat Abbas – Homme d’État Algérien (1899 – 1985)
Il est un droit qui prime sur tous les autres droits, c’est celui des gouvernés. Ce droit est plus précis, plus historiquement déterminé que les droits de l’homme : il est plus large que celui des administrés et des citoyens.
Et l’histoire récente en a fait une réalité encore fragile mais précieuse pour un avenir qui porte partout le despotisme d’un État dont les fonctions de gouvernement deviennent hypertrophiées jusqu’à l’appropriation du droit de vie et de mort sur ses citoyens.
Depuis l’indépendance, et jusqu’à présent le régime qui a présidé au destin de l’Algérie, n’a vu l’algérien que comme un perpétuel dissident, celui qui est en désaccord global avec le système dans lequel il vit, et qui exprime ce désaccord avec les moyens qui sont à sa disposition et qui est poursuivi de ce fait.
L’acte politique pour le citoyen algérien ne fut jamais centré sur le droit à prendre le pouvoir mais sur le droit à vivre, à être libre, à ne pas être persécuté – bref à disposer de son destin judicieusement dans la collectivité, à l’égard des gouvernements.
Dans l’Algérie après-indépendance, il fut question d’une conception du droit des gouvernés qui est définie par rapport à la figure du dissident en rapport avec une autre conception de la politique qui se distingue de la lutte pour le pouvoir. Ici, ce n’est pas la volonté de prendre le pouvoir qui est revendiquée, mais le fait de pouvoir vivre librement et de disposer de sa liberté.
La réduction du droit à exercer ce droit politique correspond à un jeu perpétuel entre le régime et les algériens sur le degré de liberté qui leur est accordée. La liberté n’est pas une essence qui serait totalement absente dans les résultant d’un rapport de forces et d’un jeu tactique entre gouvernants et gouvernés. C’est la raison pour laquelle les interventions des gouvernés sont sans cesse nécessaires pour maintenir le niveau des libertés qui peuvent être rognées par les pratiques des gouvernements notamment par l’adoption de nouvelles lois et autres législatures scélérates.
Et le futur amendement constitutionnel autorisant l’envoie des soldats algériens pour des missions à l’étranger en est un. Et il constitue le pire affront fait aux martyrs de notre indépendance nationale.
Je signe et je persiste. Il s’agit d’avertir tout le monde, les marchands de guerre, les irrédentistes et les fanatiques ethnico-religieux, que la guerre n’est pas un pique-nique ni au Mali, ni au Niger. La guerre n’est pas une randonnée saharienne.
La guerre est mauvaise. La guerre est destructrice. La guerre déshumanise. La guerre déplace. La guerre engendre une violence et une inimitié permanentes. La guerre constitue la plus grande calamité, qui continue à tourmenter la race humaine, laissant dans son sillage mort, destruction, maladie, famine, misère abjecte et ruine. La guerre fait sortir l’animal, tapi dans l’être humain.
Il est facile de décider du début d’une guerre en interprétant ses causes lointaines et immédiates. Mais, une fois commencée, personne ne peut prédire sa fin, ses résultats, le quand, comment et le pourquoi.
Elle devient un taureau dans un magasin de porcelaine. Comme l’amibe, elle devient informe. Comme l’argile, elle devient malléable, et prends une multitude de formes.
Elle devient alors une prisonnière involontaire de marionnettistes obscurs et invisibles, c’est-à-dire des Élites des Ténèbres.
Gandhi disait: » Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble faire le bien, son bien n’est que temporaire; le mal qu’elle crée est permanent. Cependant, la guerre ne peut jamais remplacer la paix. »
La guerre peut parfois être un mal nécessaire. Mais peu importe combien elle est nécessaire, elle reste toujours un mal, jamais un bien. On ne peut cultiver l’art de vivre ensemble en paix en tuant les enfants, les adultes de demain.
Alors qu’un général considère la guerre comme » la somme de tous les maux « . Mao a déclaré que » la politique est une guerre sans effusion de sang alors que la guerre est une politique avec effusion de sang. »
Peut-être, c’est la synthèse de Thomas Jefferson qui illustre le plus ce fait: » Les maux de la guerre sont grands dans leur endurance, et leurs effets sont durables pour les générations à venir. »
Et il ajoute, » de tous les maux engendrés par la guerre, le plus grand est spirituel: la haine, l’injustice, la répudiation de la vérité, le conflit artificiel. »
Dieu, délivre-nous de la guerre, de toutes les guerres. Le visage de la guerre est hideux et monstrueux. Comme il fut déclaré incisivement en termes presque fleuris, avec une érudition rare, » la guerre est la concentration de tous les crimes humains. Sa marque est distinctive et maudite. Sous son aile se rassemblent la violence, la malignité, la rage, la fraude, la perfidie, la parcimonie et la luxure. Elle fait de l’homme une bête de proie. »
La guerre est le résultat de l’échec de l’homme à raisonner correctement. Pour reprendre les mots de John Steinbeck, » la guerre est un symptôme de l’échec de l’homme en tant qu’animal pensant. »
C’est pourquoi Dwight Eisenhower, général d’armée et 34eme président des États-Unis, a déclaré une fois: » Je déteste la guerre car seul un soldat qui l’a vécue ressent sa brutalité et surtout sa stupidité. »
L’intolérance, la suspicion mutuelle, le manque de justice sociale, l’équité et le manque d’adaptation, entre autres, créent les guerres. Dans les temps immaculés, la guerre impliquait simplement des combats à l’épée entre deux personnes hostiles dans un duel équitable.
De nos jours, cependant, les guerres impliquent désormais des nations entières, multipliant ainsi les maux engendrés à l’infini.
C’est assez lamentable de découvrir avec quelle insouciance et désinvolture, ces conseillers avérés parlent de la guerre et la proposent comme accommodement pour préserver la paix de notre pays en envoyant nos valeureux soldats mourir sous d’autres cieux.
Quelle suprême improbité de proposer les autres au sacrifice ultime pour jouir de la paix, qui reste de toutes les manières, une fausse paix, une paix octroyée et une paix des cimetières.
En cette période difficile pour la nation algérienne, il nous fait lever l’étendard de la paix, le seul étendard qui vaille, en tentant la voie de la paix avant d’élire celle de la guerre.
Et pour celles et ceux qui d’entre vous sont parties prenantes dans l’Éveil National, notre devoir est de consigner cette paix d’abord dans les cœurs des algériens de tous les algériens avant de l’inscrire dans la future constitution, qui sera celle de la paix et non celle de la guerre.
Khaled Boulaziz
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Pour éviter toute guerre dans ce pays, il faut neutraliser le « gang des généraux » le plutôt possible. Neutraliser les plus virulents d’entre eux avant qu’ils ne nous impose leur constitution frelaté comme ils nous ont imposés un président belliqueux qui n’arrive même pas a faire un discours correctement, ni en arabe ni en français ni en tamazight, enfin avec des kada wa kada we ila akhirih . Je comprends mieux pourquoi ils proposent de ne plus faire apparaitre dans le préambule de la nouvelle constitution ni religion, ni langue, ni ethnie, ils veulent faire de nous des des analphabètes trilingue sans identité ni religion des banou kada wa kada quoi…
La guerre a déjà commencé un certain 22 avril 2019. Et elle bat son plein avec comme arme le « pacifisme » et la « solidarité » du peuple. Un peuple qui a ébranlé le « gang » la réalité du terrain parle d’elle-même sauf pour celui qui ne veut rien voir. Ou est Nezzar, Chentouf, Belqsir, Toufik, Tartag ? Et plus récemment les Soab, Wassini, et ceux qui vont suivre les Lechkham, Ghris ?. Non ce n’est pas une lutte de clans rivaux, c’est le résultat de la pression de la rue. C’est la mobilisation du peuple et du Hirak qui a mis à nu tous ces généraux véreux. Oui, en les dénonçant nous les avons poussées à se faire la guerre entre eux. Une guerre de clans sans honneurs ou l’on achève celui qui trébuche pour reprendre les commandes. Chaque jour apporte son lot de nouveau aventurier qui pense mater le peuple. Ils sont aveuglés par le pouvoir au point d’oublier qu’ils auront le même sort que leurs collègues d’hier en fuite ou incarcérer. Aujourd’hui c’est Chengriha, Kaidi, Daoudi … Un gang en perpétuel remaniement, cependant ils s’élimineront et tomberont un à un comme des dominos. Mais il y aura toujours une relève si le peuple diminue la pression.
La lutte doit reprendre et continuer. Nous nous sommes arrêtés à cause du Corona, maintenant que nous connaissant mieux le virus son mode d’action et comment se prémunir. Nous n’avons pas le droit de laisser nos compatriotes engagées moisir dans les geôles du gang, il ne faut pas laisser la justice du téléphone reprendre le dessus, il ne faut plus se laisser intimider par les forces de l’ordre, on a le droit de marcher pacifiquement en respectant les mesures de distanciations sociales port de bavettes et gels hydro-alcoolique, le Corona ne disparaitras jamais complétement, on apprendra a vivre avec en prenant nos précautions. La plupart des pays qui ont entamé le de-confinement ont encore une moyenne en centaines de morts ; alors pourquoi affoler les algériens avec des chiffres (bien qu’erroné) bien en déca du cataclysme observé ailleurs. Les marches ont eu lieu en France, aux USA et ailleurs. Ya sidi lors du Show de l’enterrement avec Ouyahia pourquoi l’état a fait fi des mesure de distanciation pourquoi ces mouvements de foules furent permis avec des gendarmes et des gens qui sont venus pour l’enterrement, s’il n y a aucun risque pour eux , il n’y aura aucun pour le peuple. ON SORTIRA ya ouled franca.
En parlant de ouled FAFA, le ministre de l’enseignement supérieur qui voulait instaurer l’anglais à été dégomé. Après avoir usé et abusé du Chitour, nos Chikours ont opté pour un nouveau ministre , ex président de l’organisation internationale de la francophonie et membre influent dans l’AUF. Alors Pr Chitour le blasphème de réintroduire l’anglais prends fin, ça n’arrange ni FAFA ni Ouled Franca. Bien que ce ministre finira comme son prédécesseur. C’est le sort réservé à tous ces opportunistes ministrable ou en quête d’un poste de Sénateur, Député, de Wali, Recteur et autre….
Il suffit juste de maintenir la pression, notre combat pacifique doit reprendre. C’est une nécessité, une question de vie ou de mort de tout un peuple. Si nous ne nous sommes pas capable de se débarrasser de la poignée de généraux, alors on méritera leur injustice et de subir leurs affres et Hogra institutionnalisé. Il est temps d’en découdre. Ils vont reconduire le couvre-feu, c’est un secret de polichinelle et vous connaissez tous la vraie cause. Alors que chacun prend sa responsabilité devant sa conscience devant l’histoire et devant le peuple et les générations futures. Deux issus : reprendre le flambeau ou choisir son tombeau