D’une misère à une autre. Mais elle a su comment bien élever ses enfants avec dignité, telle est l’image authentique de Zahia», a laissé entendre une de ses connaissances pour, dit-elle, résumer en une phrase la vie de Zahia Kaci, victime, dimanche dernier, d’une bavure militaire.
Agée de 55 ans, la défunte a, malgré le poids des conditions sociales difficiles, réussi avec l’appui de son mari à gérer une famille nombreuse de 14 enfants, 9 filles et 5 garçons. Elle est ravie aux siens au moment où elle s’apprêtait à célébrer le mariage de l’aîné de ses garçons. Zahia, avec son abnégation inouïe, arrive toujours à concilier l’éducation de ses enfants et le travail extérieur, l’élevage et l’agriculture, seules sources de revenu pour sa famille. «C’était une femme pleine de qualités. Sa disparition nous laisse vraiment un vide immense que personne ne pourra combler», nous disent ses belle-sœurs. Elle a su épauler son mari dans les moments difficiles, notamment dans la construction de la maison familiale en 1983.
En somme, la défunte était, selon les témoignages de ses proches, une femme exemplaire dans la mesure où elle avait bravé toutes les conditions de vie pour inculquer une éducation saine et exemplaire à sa progéniture. «Elle a beaucoup d’enfants, mais ils ont tous reçu une éducation remarquable. Ses enfants sont toujours cités en exemple dans la cité.» Les moments difficiles, elle en a subis beaucoup. Il y a six mois, elle venait de perdre l’un de ses enfants dans un accident de la circulation. Cette disparition subite l’a vraiment marquée, dit-on. La vie de Zahia était parsemée ainsi de moult difficultés.
C’était une femme très calme et pas exigeante. Elle se contentait du minimum. Son bonheur : voir toujours ses enfants grandir dans la sérénité. La défunte avait souvent un sourire timide, ajoute-t-on. Aujourd’hui, elle repose dans un bout de terre ombragé par des oliviers au cimetière du village Taguersift, à une dizaine de kilomètres de la ville de Fréha, aux côté de son fils qu’elle a rejoint quelques mois après…
6 comments
une arméé d occupation c tout.
Ce qui fait des héros de ces gens simples et modestes c’est de mourir comme cette femme dans des circonstances très particulières.On découvre de ce fait toutes les qualité humaines de ces gens humbles,ces gens qui n’ont vécu qu’à la sueur de leur front,ces gens dont la principale richesse réside dans le travail qui fait prospérer le lopin de terre légué de père en fils et la joie de procréer et d’élever sa progéniture.Ces gens-là ne subsistent que grâce au fruit de leur travail et n’ont jamais rien demandé à personne.Ils n’ont jamais exigé un logement social ,ils ne se sont jamais appuyé sur une aide quelconque de l’état et n’ont jamais demandé la part qui leur revient de la rente.Et peut-être qu’au vu du passé révolutionnaire de leurs familles,ils ont en droit avant beaucoup d’autres.En tout cas si nos
concitoyens vivaient avec les même principes notre pays serait sorti de la misère et de l’arrieration depuis belle lurette.Chez nous les femmes sortent seules.Chez nous les femmes ne sont pas voilées.Chez nous les femmes sont chez elles,parmi leurs frères et soeurs.Et si vous veniez à les croiser,c’est elles qui vous saluerons en premier et vous serez obligé de baisser la tête.
Chez nous,nous n’avons pas l’habitude d’avoir des casernes au milieu du village et depuis la nuit des temps les lieux de batailles étaient toujours éloignés des familles et des enfants.
Les meours sont en train de changer.Les tenues kaki
envahissent nos cités.Les barbes fleurissent à chaque bout de rue.Les coutumes vestimentaires féminines changent pour empirer le climat déjà morose d’un environnement dégradé.
Les transformations sont en cours et les bavures ne sont pas loin.
Paix à cette femme et à toutes les mères anonymes.
Merci @A.L, vous m’avez enlevé les mots de la bouche. Je n’ai rien à rajouter à tout ce que vous avez dit ou sinon de répéter avec vous: «Paix à cette femme et à toutes les mères anonymes.»
Salam
@ A.L
Ina lilah wa ilayhi radjioun Atsi rham rabi yefkas el djenethe.
Merci A L Vous avez dit tout ce que un vrai Algérien , dira , , Helas la coutume n’est plus coutume, moi je me rappelle aussi ,au village , On ne peut mettre de la musique dans la rue, respect pour autrui, on ne peut parler a haute voix respect a celui qui se repose. le matin tout le monde se lève tôt pour aller a sa besogne quotidienne, revenir la fin d’après midi,on mène une vie harmonieuse avec les gens ,le temps et les saisons.
Hélas comme vous l’avez si bien dit, la tenue Kaka et et les fausse barbe ont changé le décor.
ALLAH YARHAMHA CETTE DAME QUI A LAISSER DES ENFANTS DERRIERE ELLE ALLAH ISSABARHOUM
ET JE DEMANDE QUE LA JUSTICE SOIT FAITE.
HEUREUSEMENT CETTE DAME A LE SOUTIEN DE LA POPULATION
SI NON VONT CLASSER SON DOSSIER SANS SUITE .
COMME UN JEUNE MALADE MONTAL AGER ENTRE 30 ET 35 ANS DE LA COMMUNE DE OULED HADDADJ W DE BOUMERDES
SE JEUNE MALADE MONTAL SE DEPLACE DE COMMUNE A L’AUTRE tu le trouve dans des rues
UN JOUR Y A A PEU PRES 6 MOIS DANS LA COMMUNE DE CORSO W DE BOUMERDES L’ARMEE A TUE SE JEUNE DANS LA RUE
PERSONNE QUI A PARLER DE SE CRIME PUISQUE SA FAMILLE SON PAUVRE PAS DE PISTON POUR DENONCER SE CRIME
DEPUIS 6 MOIS QUE SE JEUNE DEJA MORT ETE GARDE DANS LA MORGUE YA JUSTE 15 JOURS QU’IL ON DONNER A SA FAMILLE PUIS LE DOSSIER ET FERMER.
LE JEUNE S’APPEL : BOUZID MOHAMED
SA FAMILLE HABITE JUSTE A COTE DE LA MOSQUEE
DE LA COMMUNE DE OULED HADDAD w DE BOUMERDES
Dire que les bavures de l’armée algérienne ne se passent qu’en kabylie!