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Le Harak : une lumière au fond de l’obscurité officielle

by Redaction LQA

haj kaddur yagubi

Le système qui a produit Bouteflika et  lui a ouvert la voie ainsi qu’à ses sponsors se trouve au dessous de répondre aux besoins du peuple et surtout ceux de la jeunesse. Coupé du réel du pays, il ne veut, ni ne peut comprendre les questions que cette jeunesse pose et encore moins celles qui se  posent à elle. La mentalité du moujahid a été érodée  par l’ambition, l’appât du gain, la soif de revanche, la haine, … Les frustrations récentes ou anciennes et les resurgissements des conflits empêchent de penser ou rêver un futur désirable. Or ce dernier, n’est chose possible, que si la société, dans son ensemble, est libre de redéfinir ce qu’elle veut et ce qu’elle refuse.

 Le putsch de 1992, un jalon misérable, mais important dans la conscience individuelle et collective, a été l’ultime indice que le désaccord entre le peuple et l’autorité postindépendance est profondément ancré dans notre histoire et qu’il a atteint son paroxysme. Le système sans complexe y avait placé toutes ses violences sous la légalité, leurs avait ouvert tous les espaces et délivré de toute restriction ou limite. Il s’était insurgé contre les réactions du citoyen dussent-t-elles avoir été passives ou pacifiques. Ses cerveaux, leurs plumes et/ou leurs claviers avaient fait fi du sentiment citoyen et avait prôné le tout-va-bien en cachant l’inhumain qui gangrénait la nature paisible de notre société. Ils évoquaient la promotion vers un monde meilleur en  cherchant à dérober aux regards du peuple la haine qui multipliait ses nids de vipère sans forme de procès. Ils parlaient de sécurité, de paix et de réconciliation alors que  la peur tissait ses filets obscurs, abjects et infects. Ils omettaient volontiers de faire allusion à l’usage politique de la cruauté et son exploitation. Le doute qui s’est installé dans la population va au-delà de la capacité des dirigeants à assurer une amélioration réelle du niveau de vie et la volonté exaltée de créer un monde meilleur. Les autorités, aujourd’hui, se trouvent, ainsi, confrontées à des événements qui les dépassent et sur lesquels ils n’ont aucune prise. Ils n’y réagissent que par la peur ! Ils ne peuvent y réagir par la joie ! Ils n’ont rien fait de bon pour ne pas dire qu’ils n’ont fait que du mal. Ils y excellent. Avec gout et art. L’algérien se sent entouré de traîtres et d’intrigants, sous couverts de responsables vertueux. Il a vu son  optimisme le fuir et céder la place à la défiance rampante. Le mépris vis-à-vis du peuple, par la classe politique officielle, amplifie tout : et la méfiance et la colère. Qui ne sait que la peur est un excellent combustible de la soif de vengeance ?

Le système  est l’auteur et le responsable de son suicide politique : M. Bouteflika, son enfant prodigue, en a précipité la chute.

Pouvait-on penser qu’un tel jour finira par venir ? Le jour où le langage responsable aura le droit de cité et la possibilité d’occuper l’espace commun ?  La liberté, la légitimité et la légalité sont essentielles pour la promotion des peuples. Le peuple qui entend assurer son futur doit se faire une place honorable dans le concert des nations par l’invention de ses propres outils : le Harak en est le premier. C’est l’aurore de la nuit imposée par le système. Chaque étape vers la Liberté verra,  au moment propice, son outil adapté apparaitre.  La liberté à laquelle aspire le peuple algérien est tout un programme qui lui permettra de s’affranchir de tout ce que les dominants promeuvent comme illusions  pour assoir, assurer et perpétuer leur autorité et leur pouvoir.   Le Harak est venu nous rappeler que « quotient jihadique » du peuple est intact.

  Le peuple vient de prouver aux théoriciens de la « violence révolutionnaire » que la violence et l’intolérance ne sont pas le propre des révolutions. Une innovation dans la lutte des peuples pour leur liberté !  Pas besoin de mélanger les torchons et les serviettes, la réalité du Harak a, maintenant, une valeur absolue !  

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3 comments

Baba Sidou 4 juillet 2019 - 13h14

Inchallah cette valeur absolue de ce magnifique soulèvement et cette formidable et pacifique révolution seront les précurseurs à un avenir meilleur et le départ sans retour de cette oligarchie qui étouffe toute ambition Ameeeen

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Dria 4 juillet 2019 - 17h38

Nous sommes le 04 juillet, c’est la date prévue pour la macrade électorale que le GANG DE GAID voulait organiser à la hâte et que le peuple a rejeté unanimement comme il rejettera toutes les initiatives qui émaneront de ce gang en fin de règne.

Le discours du chef de l’État intérimaire qui s’est adressé au peuple pour la seconde fois n’apporte rien de neuf. Au contraire il confirme les intentions maléfiques du pouvoir. D’ailleurs les connaissant ils tenteront de récupérer la marche de demain pour briller un peu à l’Internationale. GENERAUX RIPOUX lisez bien les slogans il y en aura dans toutes les langues pour vous mettre a nu.

C’est la fête de l’indépendance et de la JEUNESSE Alors de grâce GAID BENSALAH AND CO PLACE AUX JEUNES SI VOUS NE VOULEZ PAS PARTIR DIGNEMENT, ALORS ON VOUS DEBOULONNERA PACIFIQUEMENT D’ICI LE 09 JUILLET. LE VIDE CONSTITUTIONNEL ARRIVE A GRAND PAS ET CE N’EST PAS LA PSEUDO CONFERENCE DU 06 QUI LUI FERA DE L’OMBRE. VIDEZ LES LIEUX AVANT LE VIDE CONSTITUTIONNEL.

ENTENDEZ LA RÉPONSE DU PEUPLE DE CE 05 JUILLET 2019.

BONNE FÊTE A TOUS LES ALGÉRIENNES ET ALGÉRIENS. NOS MARCHES NE SERONT PAS VAINES INCH’ALLAH.

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Baba Sidou 13 juillet 2019 - 13h50

L’obscurité et l’obscurantisme sont les dénominateurs communs de cette infâme oligarchie. Vivement inchallah une équipe de gouvernants digne,responsable et intègre. On est fatiiiiigués de ces voraces insatiables (ta3oune)

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