Abbes Hamadene
Encore une mascarade électorale pour nous sortir de nouvelles marionnettes. Avec une interprétation orwellienne de la démocratie, le pouvoir ne s’occupe guère du droit du peuple à l’exercice de ses droits et de sa souveraineté, mais des modalités de son exclusion. Il poursuit la même politique qui a conduit le pays à la ruine et ne montre aucune volonté de sortir de sa politique de mépris et de marginalisation du peuple.
Le pouvoir des généraux s’entête et pense donner à ses décisions « l’apparence de solidité à ce qui n’est que vent » comme l’écrivait Georges Orwell. Nous savons que leur Assemblée nationale sera comme les précédentes, une chambre d’enregistrement préconçue dans les laboratoires de la police politique. Pour mener cette parodie électorale, le pouvoir va poursuivre « la politique du ventre » (expression empruntée à un frère de l’opposition camerounaise). Cette politique renvoie à une conception de l’appareil d’État et des institutions perçus comme un lieu d’accès aux richesses, aux privilèges et au pouvoir.
Le pouvoir comptera, comme à l’accoutumée, sur ces cliques d’opportunistes et Chiyatines professionnels qui ont déjà commencé leur danse du ventre dès qu’ils ont entendu jouer le violon des élections.
La formidable mobilisation du peuple va se poursuivre aussi bien en Algérie qu’à l’étranger et va faire échouer leur clownerie électorale.
PERSONNE NE POURRA PLUS FERMER LES PORTES OUVERTES PAR LA RÉVOLUTION POPULAIRE PACIFIQUE DU 22 FÉVRIER 2019.