Pr Nacira ZELLAL www.urnop-alger2.com 08 décembre 2023
Dans l’édition d’El Watan du 23 octobre 2023, une collègue d’Alger 2, au jury de soutenance du doctorat de psychologie de laquelle, dont je fis partie en 2002, signe un article choquant, du fait de l’encensement de son maître, Samia B, baptisant de son nom (sic !), « son Centre d’Aide Psychologique pour Étudiant (CAPU, ex- Bureau d’Aide Psychologique pour Étudiants, BAPE des années 70) », conçu donc pour Étudiant socialement traumatisé.
Ceci me donne alors, l’idée de verser sur le site de l’URNOP, dans son Chapitre « Historique de la Fondation de l’Orthophonie », ma lettre dénonciatrice de cet acte provocateur à l’endroit de la dignité de l’Université algérienne, que j’adressai aux responsables, visiblement vainement, mais trace, qui restera bel et bien permanente, datée du 13 novembre 2016. La voici en Annexe de cet article.
Primo, ce « CAPU » est une structure assez bizarre, vu qu’il n’a, à ma connaissance, aucune habilitation par un Décret ou par un Arrêté ministériel et que la place des consultations psychologiques est dans les CHUs et les cabinets privés. Ils poussent toutefois, à l’instar des « start up », comme des champignons aujourd’hui, gravement, sans expertises compétentes, comme des « Cellules de crise », au sein de l’Université.
Secundo, qui donc évalue les bilans de cette structure ? Avec quels tests diagnostiques de l’étudiant handicapé ou traumatisé, qui soient adaptés au réel culturel algérien, travaille-t-elle ? Quelles en sont les références de publication ou de thèse soutenue ? Quelle différence est donc faite entre « normaliser » un test et l’« adapter » ? Sachant que les travaux nationaux-internationaux et la création des tests adaptés, datent des années 70, sachant aussi, qu’ils sont publiés dans leur méthodologie scientifique et donc mondialement reconnus, voire exportés dans leur LMD, vers des Facultés de médecine étrangères.
Tertio, la photo placardée de ses membres, autant de dames si joyeuses, indique, parmi elles, des faussaires aux fraudes avérées : qui mes ex-étudiantes en orthophonie, en échec, qui mes ex-docteures, auto-professorisées en psychologie avec mes thèses volées, tenez-vous bien… d’orthophonie et des thèses volées, de leurs camarades, dès lors, détournées pour se promouvoir. Plusieurs anciens psychologues ont quitté cette structure, suite aux grosses disputes connues, pourquoi donc ?
Mieux, cette structure bizarre est une source de rémunération d’heures supplémentaires, lorsque de vraies heures supplémentaires, dûment assurées au sein des Départements d’Alger 2, sont tout bonnement, elles aussi, détournées, si bien que l’IGF a bien fait de finir par y atterrir, depuis septembre 2023…
Quattro, rien ne sert d’encenser des personnes qui n’ont rien produit si ce n’est leur sociologisme destructeur de la modernité, objet des neurosciences cognitives actuelles et du futur ; ce, depuis leurs complots montés en série contre l’Orthophonie dès 1979, année à laquelle, jeune fondatrice, j’ai balayé le faux pédagogique indigène, instauré en 1977, appelé vicieusement « orthophonie-option de la psychologie (sociale des années 50) », fraude impunie commise par une institutrice française, infiltrée dans notre université par Samia B. et ses complices, qui, preuves factuelles et documentée à l’appui, passera 15 ans à me fabriquer ses connues mascarades en série, me harcelant sans relâche : voir Historique, y compris en vidéos, de la Fondation de l’Orthophonie, sur site de l’URNOP.
Lors de la cabale montée pour dissoudre frauduleusement, criminellement, la grande URNOP, ce, par ses relais-tireurs de ficelles, cachés dans leurs coulisses, affolés par cette source explicite de leurs vols et plagiats de mon produit, mais URNOP qui les dissoudra à son tour, je signale que j’ai remis à la DGRSDT, leur lettre du 12 décembre 1979, où elles demandaient au Chef du Département de psychologie de l’époque, de bien vouloir me renvoyer à la Sorbonne… Auquel titre, je cite mon collègue le Pr Aissa Abdelguerfi, qui a été, lui aussi, victime de harcèlements, en ces termes : « Lorsqu’une compétence émerge en Algérie, on lui crée sa copie, qui fera le contraire de ce qu’elle fait et c’est toujours la France qui est derrière »…
Le macabre objectif harceleur sans relâche et au possible de Samia B., était, en effet, mon renvoi de l’Université, mais j’ai fini par la renvoyer chez elle, en France, en 1994, lorsque je fis échouer son plan d’effacer l’orthophonie, tout en voulant m’effacer. Et je poursuis le développement de la psychologie de demain, la neuro-cognitiviste, celle de l’une des options orthophoniques, pas celle, sociale, des années 50, laquelle n’a été créée, par les pays du Nord, que pour les pays du Sud, les pays post-coloniaux (voir aussi Santémag du 17 janvier 2022).
D’ailleurs, toujours preuves à l’appui, c’est dans cette bizarre structure-relais de Samia B., mais, au fond, à juste titre, pour ceux qui savent l’Historique, appelée « CAPU Samia B. », que se poursuivent à ce jour, les actes en série, de destruction de la neurolinguistique, base de l’orthophonie, science cognitive moderne. Mais à tout coup bas, naît un nouveau challenge neuroscientifique. N’en retenir, par exemple dans le secteur publications analytiques, que les exemples de 03 articles marquants, parmi les nombreux dans le thème, qui sont tous versés, sur le site de l’URNOP, à savoir ceux intitulés respectivement « L’innovation à travers les neurosciences, prolongements de l’orthophonie, Le Matin d’Algérie, du 25 avril 2022 ; « La psychanalyse, la psychiatrie et la psychologie sociales aux antipodes des neurosciences cognitives », El Watan du 17 septembre 2022 et « Modèle scientifique des 03 Intelligences : humaine, économique et artificielle, El Watan du 19 avril 2023, bref autant d’analyses prodiguées à l’opinion, pour démontrer que la psychologie du moyen âge algérienne est condamnée à se recycler, pour se moderniser et exister sur la scène internationale.
En fait, pour l’Historique ! Ah ! l’Historique ! Les tout premiers enseignants de psychologie, caractérisés en termes de « géants de la psychologie » (sic !) étaient, en fait, les fondateurs-développeurs, depuis les années 70, du dangereux sociologisme psychologique, en Algérie. Singeant l’Université de Paris 5 où il leur fut ingurgité, ils créèrent la structure copier-coller française, en Algérie, qu’ils dénommèrent « BAPE », devenu sa copie sous le nom « CAPU » ; ceci, tout comme Paris 5, avait instauré des cellules d’aide psychologique pour étudiants émigrés en crise, qui avaient donc besoin, en tant que CAS dépressifs, n’arrivant pas à s’adapter aux études en France, d’un soutien psycho-sociologique et matériel.
J’ai fait couler beaucoup d’encre au sujet de la dichotomie Assistance sociale/Autonomie cognitive ! Malheureusement pour l’Algérie, aucun responsable n’en tient compte aujourd’hui, alors que cette Patrie ulcérée mérite tant les Sciences des 03 Intelligences ! Pire et au contraire, les Neurosciences cognitives, démontrant le grave retard de la psychologie et remuant donc la boue, font l’objet à ce jour, en rangs serrés, d’une cavale acharnée inouïe, bien connue, dont seule l’Histoire évaluera les dégâts et les gaspillages socio-économiques, ce qui ne fait qu’aiguiser notre sens du développement de la créativité autonome, intelligente en Algérie, ce que la Chine et la Russie ont compris.
Annexe ci-après : ma lettre dénonciatrice du 13 novembre 2016 :
A MONSIEUR LE RECTEUR
S/C DE MONSIEUR LE VICE-RECTEUR C/PGRS
LE 13-11-2016
Nacira ZELLAL <zellal.urnop@gmail.com> | |||
Bonjour
je suis au regret de vous informer que l’hommage que s’apprêtent des enseignants à organiser à Samia B. dans « leur » CAPU (structure dont il faut clarifier l’objectif et le statut et dont je connais l’historique -ex-BAPE- de Samia B. au Caroubier à la fin des années 70) n’est qu’un subterfuge grossier dont j’ai les preuves d’une pure mise en scène, du style de celui rendu à Suzanne M., pour je ne sais quels exploits, que ces deux personnes auraient réalisés pour notre Université.
Suzanne M., abusant à l’époque, de son poste au ministère de la Santé est à l’origine du faux statut professionnel de l’orthophoniste : Elle est recrutée comme psychologue, avec des tâches fantaisistes, que l’orthophoniste ignore : voir Décret de 1991. Le Pr Abdelguerfi a tant raison !
Avec l’épouse française d’un ex-ministre, elle aussi ex-cadre au Ministère de la Santé, elle est à l’origine de l’amalgame de l’orthophonie avec « leur » psychologie « sociale », afin, dès la fin des années 70, de m’empêcher de créer une orthophonie universelle, neuroscientifique, en Algérie.
En complicité avec Samia B., leur relais à l’Université, ces 02 dames ont commandité et programmé mon renvoi de l’université, sitôt que, comprenant le sabotage, j’ai commencé à publier des articles de presse et des émissions (vidéos datant de 80-90, sur site de l’URNOP, mettant en avant l’aspect phonétique et linguistique clinique, qu’elles ignoraient, comme elles ignoraient tout de l’orthophonie. Mon but c’était de créer et de développer les spécialités orthophoniques, pour en montrer la spécificité et surtout la dimension, par rapport à la psychologie (soin neurolinguistique, neuromoteur, audiophonologique, phoniatrique, neurodégénérescences, aphasies, apraxies, soin des troubles de la fluence, de la phonation liée aux insuffisances vélaires, troubles de résonnance, …).
Leurs actes graves en série sont bien mentionnés dans l’Historique de la Fondation, en ligne, sur site de l’URNOP, qui leur fait si mal aux yeux, seule BU d’orthophonie du monde arabo-africain.
Samia B. fut mon enseignante en psychologie de 1973-1975. Dès 1975, alors que j’étais étudiante en psychologie, suite à une licence d’anglais, j’ai compris l’usurpation de la filière de 02 ans « d’orthophonie » après 02 ans de psychologie, sans enseignants ni stages et je partis à Paris 6, FMP-UPMC, où je refis tout le cursus (1976-1980) parallèlement au cursus licence-maîtrise-DEA de sciences du langage de Paris 5, pour faire le doctorat de 3eme cycle, mon premier doctorat, qui sera suivi du 2ème en Aphasie, de Paris 3 (mes 02 doctorats sont versés en ligne et non cachés). Le tout, après un bac. Sciences expérimentales et un Probatoire Lettres.
En 1975-1979, au Caroubier, l’orthophoniste française (qui deviendra une amie) France Hamonet, orthophoniste à l’époque, au service d’ORL du CHUM, du Pr Abdelouahab, avait le même diplôme de Paris 6 que le mien, et c’est elle qui donnera quelques cours de vraie orthophonie. Elle était respectée alors qu’elle n’était pas Docteure et n’avait pas tous les titres que très jeune, je possédais déjà.
Jacqueline Zwobada (institutrice depuis 1964 à Benaknoun) que Samia B., fit s’infiltrer dans notre Université, pour créer la fausse demi-licence dite d’orthophonie, n’avait aucun titre académique en orthophonie, puisque dans son pays, l’enseignement académique en a été créé en 1966, au sein des Facultés de médecine !
Je balaierai alors, en la refondant totalement, sa frauduleuse demi-licence indigène proclamée gravement et illicitement option imbécile orthophonie, de la licence de psychologie dont elle produira 02 promotions 1977 et 1978, une douzaine de mes ex-camarades du TC de psychologie, qui tomberont, en 1979, mes élèves en DEA de psychologie…
Je dénoncerai la grave fraude dans mon article des Annales de l’Université d’Alger, n°6, 1991. En ligne dans mon cv. Au lendemain de sa parution, notre doyenne d’âge, mon ex-élève en DEA de psychologie et élève de Zwobada et de France Hamonet, guidée par B. et les monolingues qui tenaient les postes administratifs et les CS, outre d’autres enseignants que je ne connaissais que de vue, ont, par un mouvement collectif, fomenté mon renvoi de l’université, un coup qui fut joliment raté…
J’étais un jeune Professeur et j’ai été, en effet, victime de grandes jalousies. Mes Professeurs de psychologie soutiendront tous, eux-mêmes, bien après moi leur thèse d’État.
Sitôt que j’ai compris leur acceptation de France Hamonet et le rejet de l’Algérienne que j’étais, j’ai compris alors, patriote dans la moelle, que ce n’était qu’une affaire de nationalité et je me suis rebellée depuis, à ce jour.
Non épuisée, B. a aussi « créé » en 1979, à mon insu et sans être orthophoniste, avec ses complices bi-nationales une fausse formation d’orthophonie paramédicale, au Ministère de la Santé, juste pour m’empêcher de créer une orthophonie académique et de haut niveau.
C’est le Professeur Mustapha Khiati (en cc, aujourd’hui cadre-expert à la DGRSDT) à l’époque Directeur au MS, qui annula, à ma demande, cette fausse formation parasite.
J’ai alors, très jeune, pris ma décision : celle de créer un magistère, le grade de Maître Assistant et la carrière universitaire en orthophonie pour une relève nationale, grâce à mon obtention du grand Doctorat ès Lettres et Sciences Humaines soutenue la plus jeune et très jeune à l’époque, en ORTHOPHONIE, ce qui fera de gros dégâts…
En 1987, le ministre feu Bererhi créa, car je me suis fortement défendue face à tous les obstacles, le Magistère d’orthophonie par Arrêté ministériel. CE FUT LA FOUDRE GÉNÉRALE…. Les coups bas à ce jour…
La même année, B. tenta de m’en empêcher en fermant les postes en CHU : voulant me dire : « tu formes des chômeurs, ta thèse n’a pas besoin de générer un cycle Magistère-Doctorat d’orthophonie ».
A la présidence de la République (El Mouradia) M. Nadji Safir et M. Kara, qui, à ma demande pour pouvoir créer le Magistère1987, remplacèrent le décret 44 du 23 février 1973 qui créa « Le diplôme d’orthophoniste » (d’où la fraude 1977 liée à la délivrance du diplôme illicite de « Licence de psychologie option orthophonie ») et ce, par le décret 32 du 2 juin 1987, qui crée « La Licence d’Orthophonie », me firent lire son nom dans le PV, le décidant, ils m’écouteront et en 1989, ils rouvriront les postes et refirent le décret recrutant les orthophonistes en CHU. Mais en clan organisé, ces psys en ont fait un statut de « psychologue » car le MS a refusé de m’associer aux discussions sur le statut professionnel.
J’ai fait des rapports, même ces dernières années et j’ai médiatisé cette fraude restée pérenne, on ne m’a pas écoutée… à ce jour, pour maintenir la confusion de l’orthophonie avec la psychologie (sociale de surcroît, même pas cognitive !). Cependant ce mélange, de genres, à la fois reptilien, car dans mon dos et abracadabrant car dans les mascarades kafkaïennes, réputées, montées à ce jour, par les relais de ces destructeurs de notre pays, est mis à terre et minabilisé, par les immenses activités très neuroscientifiques pédagogiques, cliniques et scientifiques, de l’URNOP et de mes doctorants, qui feront enfin, grâce à leur CSSON médical, leur PNR et leur Centre de recherche mis sous les buissons une fois agréés, la bonne relève neuroscientifique en orthophonie, sachant que la première est totalement détruite, à l’échelle nationale.
Ainsi, rendre Hommage à des personnes, qui ont fui le pays après l’avoir sucé et saboté, puis se chercher une légitimité, en nous en faisant remémorer l’enfer subi par des générations de jeunes, avides de connaissances, fut-ce entre soi et soi comme dans une ambiance de bains maures, par une porte baptisée toute honte bue « hommage », est assez grave et provocateur pour des Zellal, qui, à ce jour, luttent contre ceux que B. et M. ont dressés contre elle, afin qu’elle ne dévoile pas le retard en sciences humaines et sociales.
Merci.
Pr Nacira ZELLAL
Département d’Orthophonie - FSS
Directrice de l‘URNOP - U. Alger 2www.urnop-alger2.com
3 comments
A quand la fin du bricolage scientifique ?
C’est incompréhensible vraiment d’autant plus que ces recherches doivent être faites par des scientifiques de qualité. Actuellement, on est censé encourager la science dans son développement pour faire évoluer les choses…
Bonjour,
Merci pour la publication de ton article.
Félicitations pour ton expertise sur les » centres d’aide psy pour étudiants ». Un véritable réquisitoire pour rappel de faits d’une extrême gravité, indignes pour nos institutions universitaires.
Le silence endémique des responsables, en charge de ces problèmes est un mépris total pour les lois qui régissent nos institutions nationales.
Il faut continuer de faire éclater les vérités sur ceux qui encensent ceux qui se sont sauvés à l’étranger puis qui sont honteusement ramenés fût-ce avec des honneurs, sans mérite. Survivre brisé par la vérité et vivre non dénoncé sur le dos du contribuable, c’est très différent …. La vérité les complexera vis à vis de l’opinion publique, pour le restant de leurs jours et leur honteuse histoire sera certainement retenue pour leur descendance, comme héritage. En 2014, j’ai moi-même quitté ce lieu bizarre de l’université d’Alger 2 lorsque j’ai découvert ce qui s’y faisait et se tramait par une certaine gente féminine…
A. B.