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Les deux atouts maîtres du régime algérien: les baltaguias d’ici, et les copains coquins de là-bas…

by Redaction LQA
par Djamaledine Benchenouf, jeudi 15 septembre 2011

« La trahison peut être le fait d’une intelligence supérieure, entièrement affranchie des idéologies civiques. « 

Paul Léautaud

 

 

Ca y est ! Ca commence à sortir. Des informations venues de milieux qui n’ont pas mangé à leur faim, et qui se manifestent. La panique. Celle de ceux  qui ont été négligés dans le partage du butin, et qui jettent des cris d’orfraie. Pour dire que si le tir n’est pas corrigé, ils vont tout déballer. Et ils se manifestent, d’une façon ou d’une autre. En criant au loup, en même temps qu’ils lui foutent des coups de coude dans les côtes.

Et nous, comme on est cons par nature, nous faisons de la promotion à ces maîtres-chanteurs, juste pour faire comme eux, et agir en espérant que ça fera bouger quelque chose. Mais bon ! Tant que ca rentre dans notre petite logique, on est capable de faire de la pub même au diable lui-même, gratis, et avec des heures sup en rab.

 

Nous apprenons donc, entre autres petites indiscrétions, distillées à petites doses, que l’Algérie a fait plusieurs dons à des associations caritatives américaines, mais qu’elle a toujours exigé le secret le plus total sur cette très discrète générosité.

Vous allez certainement penser que c’est de la la délicatesse de bienfaiteur effacé ? Comme prescrit par toutes les religions,  y compris celles de ceux qui n’ont en pas, mais qui savent juste qu’il ne faut écraser de sa lourde bonté, ceux qu’on dit vouloir soulager.

En fait, les barons algériens, qui distribuent de l’argent algérien sans compter, surtout dans les pays les plus riches de la planète, ne veulent pas que ca se sache pour des raisons autrement moins nobles.

 

Non, le régime algérien ne veut simplement pas que les Algériens apprennent que ses dirigeants bien aimés, ceux-là dont les portraits géants occuoent des pans entiers  d’immeubles,  se servent de l’argent algérien, pour l’offrir aux Américains, et se faire des amis dans ce pays, pour le cas où…

 

Au sein du régime, c’est désormais un sentiment omniprésent d’insécurité qui règne. Comme des gens en pays hostile, au milieu d’ennemis. Parce qu’en fait, c’est exactement le cas. Les dirigeants algériens sont en sécurité partout dans le monde, sauf en Algérie. Où ils sont en territoire ennemi. Ne vivent-ils pas, en Algérie, dans des forteresses hyper-sécurisées ?

 

Donc, par les temps qui courent, particulièrement assassins, il faut toujours se ménager des amis puissants, surtout dans les pays où on a planqué sa fortune. Dans ces bases arrière qui abritent le fruit de la rapine et du meurtre.

 

Ces dons, donc, très chafouins, très class, qui se passent entre champagne et petits fours, où l’algérien du coin, même s’il est en smoking, garde une furieuse réminiscence de sa guelta natale, se chiffrent en  dizaines de millions de dollars.  Des chèques remis à la présidente d’’honneur, au milieu de gloussements anglicans. Sans compter les nombreux « contrats » concédés à un grand nombre de consultants, de bureaux d’études, d’experts en tout genre, aux USA, et en France particulièrement.

Mon Dieu, mon Dieu, qui aurait cru qu’un jour ! Qui aurait cru qu’un jour, que ce Ahmed Benkaddour, dont le rêve le plus fou était de vivre dans un pays libre, et de pouvoir marcher sur le trottoir sans craindre qu’un « roumi » lui donne un coup de pied au cul, se retrouve à New York, au cœur du Gotha nec plus ultra, à siroter une coupe de champagne, et à miauler des convenances, à jeter sur un plateau d’argent un chèque qui pourrait nourrir tout le village natal pendant deux générations environ, à ne rien faire. Qui aurait cru . Et ben voilà ! Cinq dans les yeux de l’envieux ! …Finalement kayane rabi.

Ces « contrats », une  arnaque sélect, faite par et pour des gens tout aussi selects,qui veulent se ménager une ambiance entre-soi,  est une combine légale,  ultra généralisée, qui permet d’offrir des fortunes à des « amis » bien placés dans les rouages décisionnels politiques, en contrepartie de pseudo études en tout genre, qui finissent dans les tiroirs de Sonatrach, de banques, de sociétés d’assurances, d’entreprises et de ministères. Et il arrive même qu’on convoque la foule pour applaudir lors de la signature des contrats. Pour en jeter plein la vue au partenaire, et lui montrer qu’il y a de l’aristocratie en plus du pognon, avec la multitude servile qui va avec. Oui, oui, aristocratie. Aristocratie qui sait si bien distribuer les étrennes, chacun selon son rang, chacun en fonction de son utilité pour la caste.

 

Et ils savent bien à qui ils ont affaire, les autres qui viennent bouffer à la mangeoire, eux qui se rangent avec discipline dans les boxes prévus à cet effet, s’ils veulent leur part. C’est pour cela que la plupart des ministres occidentaux ont des cabinets Conseil, des Bureaux d’Etudes, et autres combines, qui permettent de se ménager une poire pour la route, avec des régimes comme le nôtre. Ah, si les Algériens lambda, comme on dit, pouvaient voir, et écouter, ce qui se dit dans ces cercles, où les manières ampoulées le disputent à une  rapacité de gloutons. Des gloutons qui se déchirent pour des gueuletons, aux frais d’une populace qu’ils méprisent, eux les aristos. Bien sûr, les aristos. Il ne faut pas en douter. Puisque aristo veut dire celui qui est au dessus. Point barre.

Ils sont comme ces voitures de classe A, B, ou C. Des véhicules de de luxe, fabriquées désormais en série, parce que les parvenus sont foule désormais.

Et donc ces cons de luxe se la jouent à qui dépense plus que les autres l’argent du peuple. Ou qui le vole le plus massivement. C’est cela le critère de la réussite sociale.

Plus tu es requin, et plus tu es crocodile ! Plus tu es vautour, et plus tu es hyène ! Et puis d’abord, les Marcos, les Pinochet, les Benali, les Moubarak, les Kadhafi, ils n’ont eu que ce qu’ils méritent, dit-on désormais en hauts lieux. A ce jeu là, il faut pas se faire prendre. Et chez les Bouttoz de chez Bouttoz, DZ de cher DZ, surtout quand ils sont défendus par les DZ baltaguias, on  joue pas Monsieur, on joue pas. On banque ! Et même qu’on fait des choses qui dame le pion à n’importe quel petit despote parvenu. Chez les Bouttoz Monsieur, on ne joue pas ! On construit des mosquées à 05 milliards de dollars, on se paye une armée de millions de baltaguias, qui ne sauront qu’ils sont des baltaguias que lorsque la dalle leur tombera sur la tête. Et chez Boutef and Co, on ne rechigne pas à la dépense monsieur. On ne rechigne pas.

Dans cette baraque désormais familiale où on paie 200 millions de dollars pour envoyer un gros tas galonné à la retraite, se faire la main dans les spéculations immobilières des pays du Golfe.  Finalement, ce gros général, à défaut d’être un grand général, n’aura eu qu’un dollar pour chaque algérien exécuté ou torturé. Tu as tué tant, tu as tant de dollars. C’est ça la double écriture comptable.

 

La grande force de ce régime béni est l’argent qui lui est tombé dans le giron. Et sa capacité à l’offir à tous les proxénètes qui tiennent la cambuse.

 

Mais tout ceci n’est rien. A peine quelques milliards de dollars par an.

 

Le vrai filon, qui permet aux barons du régime d’amasser des fortunes, en même temps qu’enrichir leurs amis de là-bas, consiste en une pratique très éprouvée de distribution de  commissions et de rétro-commissions, dont le montant a fait des barons du régime algérien des personnalités très en vue dans le ghota des requins internationaux en eaux profondes, et des vautours qui planent à très grande altitude. Une hauteur qui leur permet d’avoir une vision plongeante, et  globale, du mic-mac mondial. Où l’Algérie occupe une place de choix.

 

Depuis une dizaine d’années, les dirigeants algériens se sont surpassés dans ces combinaziones de très grande intensité, puisqu’ils achètent sans compter, sans négocier, et même sans voir. Le tout est d’engranger des commissions qui se montent en centaines de millions de dollars, et de rétrocéder les parts des copains coquins qui n’en sont pas moins rondelettes, pour le moins. L’important est de faire vite, et beaucoup.

 

De 1998 à 2011, une dizaine d’années, le régime algérien a dépensé le montant ahurissant, incroyable, stupéfiant, de plus de 900 milliards de dollars. Presque mille milliards de dollars.

 

Une somme qui aurait propulsé le pays le plus sous-développé du monde à un rang appréciable. Pour l’Algérie, avec toutes ses formidables potentialités, une telle somme, gérée raisonnablement, par des politiciens passablement intelligents, et moyennement intègres, aurait permis de sortir définitivement de l’ornière. En fait, c’est exactement l’inverse qui a eu lieu, puisque le pays s’est retrouvé dans une logique d’enfoncement proportionnel à ses avoirs. Plus il engrangeait, et plus il s’enfonçait.

Un seul exemple : Le régime a mis en place un dispositif pour vendre des voitures à la population. En lui concédant des prêts, et en lui construisant des autoroutes. Résultat : Le pays a été propulsé au 4eme rang mondial de victimes d’accidents de la route. Il est passé au 1er rang mondial d’importation de véhicules,  par rapport à des critères objectifs, avec l’autoroute la plus chère du monde, à configuration égale. Et très certainement avec les plus grosses commissions jamais engrangées, puisqu’on parle de milliards de dollars en pots de vin. A côté, les barons du régime qui ont le monopole de l’importation de véhicules ont engrangé plus de 12 milliards de dollars de recettes, en moins de 8 années. Et une fortune inestimable en commissions,  pour une autouroute dont la réalisation semble avoir été bâclée.

 

Mais tout cela n’est rien, par rapport à ce qui est prévu. C’est pour cela que le régime est épouvanté à l’idée d’une révolution populaire. Elle le prendrait de court. Il n’aurait pas le temps de tout rafler.

 

Les barons du régime, dont il faut rappeler qu’ils sont tous parents les uns aux autres, une vraie famille, au sens consanguin du terme, prévoient de mettre toute la famille à l’abri du besoin, pour le jour où l’Algérie sombrera définitivement dans le chaos.

 

Ce jour là, tous les barons, leurs clientèles, leurs parentèles, et leurs amis d’ici et d’ailleurs, seront définitivement parés, avec tout ce qu’il faut,  là où ils ont projeté de s’installer pour les siècles des siècles. Un peu comme lors de la chute de Grenade, lorsque Boabdil, après avoir perdu ce qui restait de  l’Andalousie, laissa ses coreligionnaires dans une affreuse situation, alors que  lui s’en allait  avec des trésors immenses. Parce qu’il avait su négocier son départ, avec les Rois très catholiques, en trahissant ceux-là même qui défendaient la ville au péril de leur vie. Et le comique du tragique était qu’il leur tenait des discours enflammés, pour les exhorter à résister aux ennemis, en même temps qu’il discutait les conditions de sa reddition.

 

Nombreux parmi ces nouveaux andalous qui tiennent l’Algérie aujourd’hui, et qui se cherchent des Eldorados d’exil, ont jeté leur dévolu sur les pays du Golfe, mais avec des pieds-à-terre aux USA, en France, au Vénézuela, et dans quelques îles qu’ils auraient déjà achetées, suffisamment loin pour qu’on ne puisse pas en savoir plus que ça. Un journaliste d’investigation a besoin de fric pour faire son boulot. Sinon, il devient un journaliste d’investigation web web. Comme d’autres diraient hab hab. Ou haw haw. Ou plus prosaïquement,  et en bon anglais, how, how ? C’est pour cela que nous faisons de l’investigation approximative, et hautement spéculative. Mais très discount. Avec les risques qui vont avec.

 

Et pendant ce temps, pendant que ces parrains tentent de saper toute velléité de soulèvement populaire, pour avoir le temps d’aller jusqu’au bout de leurs desseins boabdiliens, des gens du peuple, que le régime alimente de quignons, et de puérils honneurs, et de tapes virtuelles sur l’épaule, des homo minabilus à peine sortis de laborieux,  et obséquieux aplaventrismes , en dehors des moments où ils vont chercher le café, où la p… pour le patron, des baltaguières aussi cons qu’ils sont vils, et qui sont au patriotisme ce que le furoncle est au volcan, ces hmirs, hacha ce délicieux personnage qu’est  mon ami l’âne, sont instrumentés pour briser tout élan populaire.

 

Ce sont ces collabos du régime qui posent problème aujourd’hui.  Qu’ils sont pathétiques, ces zombies shootés à la patriotine pure, celle qui est distillée dans les latrines,  parce qu’elle est faite de déjections, de petites haines, de vils ressentiments. Ces kafias à moitié abrutis, qui se cognent dans les murs de leur chienne de vie, qui cognent, qui éructent et qui bavent, qui vomissent de l’excrément, contre leur propre peuple, pour défendre un régime qui a déjà un pied là où il sera hors de portée, au moment où la débâcle générale emportera les derniers vestiges de la nation.

 

Pauvres d’eux, ces funambules de la peur qu’ils agitent devant leur propre progéniture, qui ne sont visibles que parce qu’ils doivent tomber de haut, et qui n’oscillent qu’entre l’ignoble et le répugnant. Et qui ne savent même pas qu’ils sont des nervis, armés de  pics cruels,  dont la mission est de détacher des reliefs entiers, d’un lac qui fut un miroir gelé, mais qui fut un miroir malgré tout,  d’une identité qui a résisté à toutes les trahisons, et qui meurt pour avoir subi une richesse qu’elle n’a même pas créé. D’unbe richesse subie,  comme on subit un viol.

Une débâcle.

Oui, une débâcle.

Car cette association de malfaiteurs qui vampirise l’Algérie est autrement plus « efficace » que les régimes tunisien, égyptien ou libyen. Parce que ces grands prédateurs algériens, ces démons qui construisent les plus grands minarets du monde,  ces pédophiles qui érigent des écoles, ces tortionnaires qui construisent des hôpitaux, ces maquignons parvenus, aristocrates de la déchéance, qui font du baisemain à la reine d’Angleterre,  et qui  nomment des ministres sur recommandation d’une chanteuse orientale, ces gens là sont des hérons au pays des grenouilles.  Aach el wak wak fi bled el djrane. Mais tant va la cruche à l’eau.

 

Ces gens n’ont été que parce qu’ils ont trouvé un vide où ils se son concrétisés. Mais le le vide a fini par réagir au trop plein. Naturellement. Presque sans le mérite d’un peuple aux abonnés absents. Comme par l’effet d’une providence. Il s’est passé quelque chose. Un déclic. Une étincelle. Un virage dangereux. Et patatra…

Mon dieu, comme ces retournements de l’histoire sont vraie merveille, qui font un geste obscène, mais tellement rassurant, aux érudits qui pontifient, qui pontifient…Et qui rotent leur saoul…

 

Aujourd’hui,  ces mi-requins, mi-crocodiles, qui nagent en eaux troubles, et rament dès qu’ils sont obligés de voler, dans le sens aérien du terme, parce que sinon, ils savent y faire, ils savent en tout cas, que le temps leur est compté. Ils ont vu leurs compères, ceux avec qui ils plaisantaient leurs peuples serviles. Eux qui sont sortis des couches les plus pauvres de ce peuple qu’ils ont violemment renié, en ruant des quatre fers, parce qu’ils ont honte d’être ce qu’ils sont. Tout, mais pas ça ! Ils ont honte d’être, tout simplement. Non, eux sont des andaloussi bel ichara, des familles qui parlent français avec leurs rejetons, ou anglais, depuis peu, et même qui ont une bru qui s’appelle Christine, ou du moins qui habite au 16 eme, avec l’argent du peuple algérien. Eux, le succédané de la vraie vie, qui se décline sous toutes les apparences du kitch le plus fluo qu’on puisse imaginer. Mais patatra ! ZDEF DEF DEF…Mene sma llardh ! Ahbat !

 

Alors, encore une fois, ils se sont imaginés être des  foudres de guerre. Des stratèges, qui ne se feront pas avoir comme les Benali, Moubarak, Kadhafi. Non ! Eux, sont autrement plus intelligents. Ils vont démentir la logique. Eux vont entuber le bon peuple, ce ghachis qu’ils méprisent, et dont ils ne veulent pas être, et pour une fois, le mettre en bouteille,  et même l’enterrer définitivement, pour qu’aucun Aladin de passage ne vienne s’y frotter.  Pour que la lumière ne soit pas ! Pour qu’elle ne soit plus.

Eux ont décidé de faire disparaître le peuple algérien, d’en faire un tas de fumier sanglant,  sur lequel ils érigeraient un confortable poulailler, où ils continueraient de venir becqueter paisiblement, du haut de leurs petits ergots.  Emmitouflés dans leurs petits burnous, et qui sautilleront désespérément,  pour paraître plus grands.

 

Ils ont décidé de tuer l’Algérie.

 

Ils savent  qu’ils n’auront pas le choix. S’ils partent et qu’ils laissent un pays debout, celui-ci ne manquera pas de demander à les juger, et à se faire restituer les fortunes qui lui ont été subtilisées, des vies qui lui ont été arrachées.  Et leurs complices, leurs compères, qui trônent sur des « démocraties » occidentales, seront là pour se porter à leur secours, et les aider à achever la bête nourricière.

 

Un seul échappatoire donc.  Un scénario catastrophe.  Un plan X. Jeter l’Algérie dans l’anarchie, la guerre civile et le chaos, avant de partir.  Pour qu’il n’y ait plus une Algérie qui puisse leur demander des comptes. Et pour cela, leurs meilleurs atouts, en plus de leurs copains de là-bas, qu’ils arrosent sans discontinuer, sont les Baltaguias qu’ils forment et qu’ils étoffent, en ce moment même. Et qu’ils lâchent, comme autant de molosses, sur l’ennemi qui veut sauver l’Algérie aimée.

 

Et dans ce plan là, certaines vedettes de la récupération des révolutions sont déjà passées au casting. Le scénario a été définitivement approuvé. Les techniciens sont déjà à pied d’œuvre. Le clap a déjà retenti. L’intrigue est à son point le plus poignant. Et les figurants, jetables et interchangeables font la seule chose pour laquelle ils sont payés : De la figuration.

 

D.Benchenouf

 

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20 comments

A.L 16 septembre 2011 - 13h12

Merci Djamal-Mimouno-Kateb,tout un concentré de bon sens.

Reply
BRAHIM 16 septembre 2011 - 15h18

@mohamed , je suis d’accord avec toi. Mais malheureusement il y a tellement de divergences entre les forces du changement que le pouvoir est pénard, comme dirait l’autre. Le combat des forces du changement se déroule sur deux fronts, (c’est beaucoup trop…) :
1/- la chute du système
2/- et le regroupement des véritables et sincères forces du changement.
Pour le premier point, tous les vrais opposants la réclame et appellent de leur vœu que cela arrive rapidement.
Pour le second point, c’est plus difficile à réaliser car il faut s’entendre sur un minimum, un SMIG démocratique. La construction du CONSENSUS est laborieuse à réaliser dans la mesure où les notions de liberté, la démocratie, l’alternance, l’Etat de droit, le respect des minorités etc.. etc.. doivent être bien comprises de tout un chacun. Il faut faire triompher la vraie démocratie et la vraie liberté. Dans un VRAI Etat musulman la liberté est bien comprise et intégrée alors que dans un Etat théocratique la notion de LIBERTE n’a pas sa place. Un Etat théocratique n’a rien à envier à une dictature, une oligarchie ou à une autocratie. D’où la SYNTHESE URGENTE que l’on faire. Pour moi, cette synthèse peut se faire en référence à partir de la plate forme de la Soummam et de la déclaration de novembre 54 : « une république démocratique, sociale et solidaire dans le cadre des principes islamiques ; mais cette république ne doit, EN AUCUN CAS, devenir une théocratie quelque soit la majorité électorale.
Ce n’est pas simple tout çà car les notions de démocratie et de liberté divergent et ne sont pas encore établies et bien définies dans nos cervelles respectives. Pour certains la liberté dans le cadre de la charia est une liberté authentique car elle est d’inspiration divine. Pour d’autres la liberté est UNIVERSELLE et n’a pas besoin de référence idéologique singulier (Coran, Bible, Evangiles, Capital de Marx ou autres !). Les religions et les textes divins ont évidemment leur importance pour l’homme mais cela ne peut en aucun cas être assimilé à une CONSTITUTION. C’est mon point de vue.
Et donc, le vrai grand combat qu’il faut savoir gagner c’est le deuxième front. C’est le combat prioritaire. Mon intime conviction me dit que c’est JUSTEMENT ce deuxième point où çà coince. C’est ce deuxième point qui fait grincer la machine. C’est le nœud gordien. On ne peut pas avancer sans transparence politique.
NB : à mon avis, la plate forme présentée par le FCN (Front du changement national) est une sérieuse base de discussion. C’est une proposition crédible pour les hommes sincères, intègres et patriotes. Reste à construire le réseau, la toile, le net work comme disent les anglo-saxons.

VIVE L’ALGERIE ALGERIENNE QUI RESPECTE ET PROTEGE TOUS SES ENFANTS

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NEDJMA 16 septembre 2011 - 19h30

Les rentiers ont peur!doivent-ils se faire introuvables?

Où se cache kadafou? muté en syrie? dans une niche dorée? dans le ventre de sa mére? ou au TPI?

Merci DB pour le coeur concentré en DZ.

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NEDJMA 16 septembre 2011 - 21h16

@DB

Je vous offre l’apéro à vie,en france ou ailleurs.

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haj 16 septembre 2011 - 22h51

d benchenouf
Ont veut des noms,des noms et que des noms,preuve à l’appui, ont en a marre des généralités surtout dans un pays de rumeurs ou tout le monde est parano.

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D B 16 septembre 2011 - 23h41

@ haj
Puisque vous m’interpellez de cette façon, plutôt brusque, pour le moins, je vous répondrais, cher Monsieur, que je ne suis pas un bureau de renseignements. Je devrais peut-être me justifier de ne pas apporter de preuves de ce que j’avance, et que tout le monde sait ? Ensuite, juste pour voir si vous êtes aussi rigoureux que votre interpellation, et si je vous donnais des noms, des détails, sur de très grosses affaires, que feriez vous ? J’aimerais bien savoir. Si c’ets juste pour satisfaire votre curiosité, je ne suis pas payé pour. Maintenant si vous êtes en mesure de faire trembler la cambuse, je vous répondrais volontiers. Après que vous ayiez décliné votre identité, comme je le fais moi-même. Je précise que je ne m’adresse pas à nos nombreux amis, que nous connaissons, et qui habituellement s’expriment dans cet espace sous des pseudos. Donc, à vous de voir. Je suis à votre disposition

PS: On met une majuscule au début des noms. Sauf lorsqu’on cherche à marquer son mépris pour quelqu’un en particulier.

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W A H I D 17 septembre 2011 - 1h32

Pour quoi chaque fois je fais un appel pour l’union de l’opposition, il y a un silence qui s’installe sur LQA. C’est un sujet qui dérange ou quoi ?

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Très bonne question. Vous n’êtes pas le seul à faire des appels dans ce sens. Mais comme vous le dites, cela ne semble pas intéresser beaucoup de monde. On préfère la tharthara stérile. Il y a une année, je me suis posé la question à travers un modeste article sur LQA : Voulons-nous vraiment un changement?
Merci pour votre pertinente interpellation.
Salah-Eddine

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belaid 17 septembre 2011 - 8h53

Cher Benchenouf,mon coeur est démi de mépris,sauf peut-etre quelques saut d’humeur,comme tout le monde,ou le manque d’habitude du clavier c’est tout.
« je m’appliquerai ».
Je pense que LQA est un journal d’avant garde qui méne un combat juste,ensuite ce que moi je ferai ou pas c’est une autre paire de manche.
Mais ce qui est certain c’est que j’irai au bout des choses sans repproché a quiconque quoi que se soit,ni me vanter de l’avoir fait,le tout dans la discretion et l’humilité,sinon en 2020 en se retrouvera avec 40 million de moudjhed.

Reply
el-amel 17 septembre 2011 - 14h29

Méditez sur « Equation africaine » de YK?

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W A H I D 17 septembre 2011 - 15h24

Ma question.
Pour quoi chaque fois je fais un appel pour l’union de l’opposition, il y a un silence qui s’installe sur LQA. C’est un sujet qui dérange ou quoi ?

La réponse de DB.
Vous n’êtes pas le seul Wahid. Nous sommes dans une période très complexe, où tout le monde veut le changement, et où personne n’écoute personne. Vous n’êtes pas le seul. Et c’est pareil où que vous alliez, malheureusement.

Mon avis.
Ce n’est pas la période qui est complexe, mais ce sont les acteurs politiques, ils se sont fait façonnées par des idéologies loin de rependre aux exigences de la nouvelle génération peuplant le monde arabe , ils se sont fait enfermées dans des échecs de leur expérience politique, ils se sont fait enveloppé de pensés négatives et d’attitudes réactionnaires face a l’évolution des peuples et des nations, ils sont figés dans des concepts inappropriés de luttes ou de gouvernance, ils manquent de vision sinon une absence de vision du future proche et lointain, incapable de tenir un discours en phase avec les exigence du moments pour séduire les gouvernés, il sont peu communicatifs car ils sont dépassés par les nouveaux modes et réflexes qui exigent une maîtrise de nouveaux concepts et outils de cette ère de hi-tech. Cette situation crée le vide, l’absence de l’alternative, le statu-quo est leur politique et slogan alors que les générations se succèdent et exigent l’actualisations, l’évolution et le changement .

Les leaders des années post indépendance n’ont plus la capacité et la vitalité, le génie et l’innovation pour proposer une vision pour la génération d’aujourd’hui dans un contexte national et internationale en mutation rapide. Ces leaders sont restés emprisonner dans leur vieux concepts, idéologies et réflexes, ils seront incapables de régénérer leur cellules mortes, ils ne sont plus apte de proposer des nouvelles idées, a comprendre de nouvelles idées . Il est résolument le temps qu’ils cèdent, le temps d’aujourd’hui a la génération de demain sans complexe ni attitude réactionnaire qui au cas contraire leur sera fatale. Ce n’est pas un hasard ce nouveau vocabulaire en Algérie du mot El habasse, ils sont Habsines, ils ne sont plus en mesure de communiquer ni avec la nouvelle génération qui peuple l’Algérie ni avec les leaders du monde qui gouvernent le monde. Les nouveau chef d’états du monde sont tous de la nouvelle génération d’un nouveau millénaire et ce qui se passe dans le monde sous développé, c’est une contre nature a l’oeuvre, elle a enfanté et fait des monstres.

Ceux qui nous gouvernent il le sont désormais.

Ce qui se passe en Algérie dépasse de loin les folies de Ghaddafi, de Saleh, Assad.

un président zombie, un Topic loup garou, des généraux corrompus, voleurs, assassins contrôlant territoire, ressources humaines et naturelle, Meskine ce peuple aliéné, soumis, dérouté, déconnecté de la réalité.

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Abdel Madjid AIT SAADI 17 septembre 2011 - 15h59

Tout d’abord, je me félicite du retour de notre cher D. Benchenouf, qui m’avait fait craindre une absence regrettable, comme annoncée dans sa dernière vidéo, pour « raisons familiales », et ce billet me semble la confirmation du règlement positif de ses problèmes, d’une part, et augurer, d’autre part, d’un ton encore plus incisif, dans ses interventions qui ont l’avantage d’être un concentré de sagesse et un baume salvateur pour tout lecteur qui pense à son humble niveau que le bon peuple est méprisé, truandé, mais personne n’en parle, la Presse « indépendante » étant occupée à défendre ceux qui la financent, et à jouer le rôle que lui ont assignés ses « parrains fondateurs », au nom du droit de protéger par la parole et l’écrit les « biens mal acquis », ou plutôt, octroyés, si vous suivez bien mon regard.

Bien entendu, nos ARISTOCHATS, ont veillé, dans les capitales étrangères, de préférence capitalistes, à tout mettre en oeuvre au pinacle pour leur sérénité, leur confort, leur sécurité et leur présence discrète parmi les mêmes « koufars » ou les mêmes « réacs » qu’ils vilipendaient pourtant, quelques décennies plutôt dans les meetings du FLN, lorsqu’ils se faisaient les dents en discourant sur la « gestion socialiste des entreprises », pour les uns, et sur la « révolution agraire » ou la « révolution culturelle » arabo-islamique, pour d’autres.

Mais de l’eau aura coulé, entretemps, le « Mur de Berlin » est tombé, entrainant avec lui la « Glasnost » de Gorbachev et la réaction d’Eltsine, avec en prime la « légalisation » révolutionnaire des « commissions », interdites auparavant en Algérie, sur papier par la légendaire « exclusion des intermédiaires » du temps du couple Boumedienne-Abdeslam, et qui ont refleuri, à l’ombre de la fin de l’ère Chadli, et la « guerre contre le peuple algérien », des années 90’s, sous le label de « bureaux de représentations », de « distributeurs exclusifs », transférant ainsi le vilain « monopole » des mains des sociétés nationales dépouillées et vendues au plus offrant, pendant que leur patrimoine était lui cédé au « moins offrant », comme primes, aux heureux adjudicataires parmi les « favoris » du système dont ils devenaient les béquilles, et les cerbères, à charge pour eux de financer à leur tour les « organisations de masse », avec les loteries, les promotions et les artifices offerts par les « niches fiscales », pour encore éluder le Trésor.

Les fortunes ainsi amassées le plus légalement du monde permis par des lois « ad hoc », votées de façon scélérate par les chambres d’enregistrements, telles que l’APN et le Conseil de la Nation, ou encore les « édits » règlementaires à géométrie variable émanant de ministères dont le rôle s’est vu rétrécir, à tel point que les ministres sont devenus « chefs de chantiers », et courroies de transmission d’ordres venus d’ailleurs, au nom des « intérêts supérieurs de l’Algérie », ont permis à la nouvelle classe d’aristos, de se doter d’une nouvelle classe intermédiaire entre eux et les « ghachis », c’est-à-dire, la nouvelle classe de « baltajia » dont le rôle essentiel, comme vu en direct, Place Tahrir au Caire, est de protéger à dos de cheval ou de dromadaire, le système, et les « aristochats » nantis, en contrepartie de pains beurrés, avec en prime, l’argent du beurre, et les passe droits dans les contrôles douaniers, et sécuritaires, ou devant la « zustisse », si de besoin.

Ce que décrit avec la verve à laquelle nous a habituée notre cher D B, n’est malheureusement qu’une des facettes les plus dégoûtantes du régime mis patiemment en place, par les hommes du « Pronunciamiento » lors de la « Réunion à Tripoli du CNRA, le 27 mai 1962 », puis encore, la rébellion de l’EMG, en juin 1962, contre le GPRA, et ensuite l’entrée à Alger, sur les chars de Hassan II, des « combattants des casernes » du Maroc, et de l’Est, des « casematiers des frontières »…

Le reste, ne fut qu’un cauchemar, entre « révolutionnaires » idéologiques de parades et de salons, et autres mythomanes pour la plupart, malheureusement incultes, et ce qui devait arriver arriva: La DIVISION du peuple algérien, dès que l’ombre de la « démocratie naissante » augurée par la « révolution d’Octobre 1988 » pourtant, initiée par le système lui-même, pour déverrouiller le blocage du socialisme, eut fait craindre à ses initiateurs maffiosi l’irréversibilité du processus démocratique.

La conséquence est derrière nous pour le nombre de morts, et les traumatismes, je l’espère, mais les effets latents, comme l’inertie des masses devant toute revendication à caractère identitaire, social, citoyen, commence à caractériser notre société et malheureusement notre jeunesse, qui ne manque jamais de préférer l’instant présent et la revendication pour la satisfaction de biens et sa part de la rente pétrolière, à travers le logement par exemple, plutôt que la liberté et la citoyenneté et sa participation à l’élaboration et à la mise en place d’un système démocratique qui lui permette de promouvoir le citoyen algérien, au rang de responsable de sa destinée, de sa nation, et de son État.

Les Qafzine savent se jouer des légalistes, et cela depuis l’Antiquité, et le monde amorale, pour ne pas dire immoral, promeut non point nécessairement, les entreprenant, mais plutôt et plus souvent, les aventuriers, les audacieux et ceux qui piétinent les règles communes de vie en société, aussi nos « aristo » que décrit avec brio, Si Djamal, et que je préfère appeler les ARISTOCHATS, ne sont que dans leur rôle de chats devant le mou, mous que nous sommes au sens de viande, que d’attribut.

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halli 17 septembre 2011 - 17h12

@Wahid
Dans un premier message vous exprimiez votre etonnement sur l’incapacité de l’opposition à s’unir ( ne serait ce que pour un objectif commun conjoncturel)
Dans un deuxieme message vous avez apporté une partie de reponse a votre etonnement . Permettez moi d’y adjoindre une autre partie : Tous les partis « d’opposition' » fonctionnent sur la base de mentalité propre à l’Algerien et que l’on retrouve dans tous les domaines de la vie « sociale » ( tu parles) : D’abord je suis « proprietaire » du parti , celui qui est a mes cotés veut m’ejecter pour briller et surtout profiter des « Bristol » comme il disait lui ( le journa…leux de l’Expression ) . Le SYSTEME INSALLE PATIEMMENT PAR LA VOYOUCRATIE AU LENDEMAIN DE L’INDEPENDANCE A DONNE SON FRUIT : LA CRAINTE DE LA TRAHISON sous toutes ses formes et de toute nature . Il faut etre patient et laisser le soin a cette nouvelle generation de se prendre en charge selon les regles qu’elles aura choisies d’adopter .

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fouad 17 septembre 2011 - 21h31

Il faut se poser la question principale suivante:pourquoi le regime privilegie l’avortement des contestations par anticipation?pourquoi l’anticipation est une technique que previligie le pouvoir dans toutes les manipulations (surtout psychologique) qu’il fait?il croit que la meilleur maniere d’avorter une vraie revolution est d’en creer une fausse revolution afin de rediculiser la vraie ou de la decridibiliser en faisant virer la fausse vers la violence. Mais aussi de decridibliser toute tentative de la part de la societé de se souder contre se regime et en construire une alternative.L’une des armes les plus redoutable du DRS est de transformer la politique et le politiques en choses ridicules.Ainsi il a inculqué dans le cerveau des gens que la politique c’est tuer, voler et mentir.Vous trouverez en algerie quelqu’un qui vous dit khatini politique et c’est la même personne qui se plaint de la vie chére. Or les deux choses sont pas uniquement liées mais ils sont une seule chose.Le pays est tourné aussi en ridicule ouach hadi lebled, ouach had chaab, ce n’est pas un chaab c’est un ghachi. Donc le regme qui a detruit le pays, organisé le desordre et clochardisé le peuple sort mysterieusement indeme des accusations.On vous dira jamais OUACH HAD NIDAM.Aprés ce constat on pourra aisement saisir l’importance de tourner en ridicule chez les psycholgues du DRS de tout projet serieux de changer les choses.Donc il anticipe, il appelle à la revolution et quand rien ne se passe il attend à 35 milions d’eclats de rire ha ha ha ha ha ha ha ha ha, le soir du 17 septembre dans toute le pays où le peuple dira de lui même chaab wallou chaab Rhiss ect…ect.Mais le peuple ne sera pas le seul a rire car mediene et bouteflika vont s’eclater de rire le soir du 17 septembre, en même moment, MAIS POUR DES MOTIFS DIFFERENTS…….Quand le ridicule a pris fin le serieux reprend le lendemain du 18 septembre quand le simple citoyen va se voir marthyriser dans le marché du coin.Et l’algerie fonctionne comme ca pendant 20 ans. On prend un pneux on le gonfle et pour qu’il n’eclate pas tout seul on le creve par une operation controlée. Aprés on ramene un autre pneu on renouvelle l’operation.L’anticipation a été essayé avec les syndicats des enseignants où un faux syndicat a devancé un vrai pour appeller à la greve à une date qui se situait avant celle annoncée par le vrai syndicat. Les enseignants ont suivi le vrai syndicat, il ont fait greve et il a fallut les menaces de benbouzid (DRS) pour qu’ils se resignent à arreter leur grève. Mais je ne suis pas certain qu’ils puisse utiliser les mêmes menaces lorsque le peuple decidera, il sera plus aisé pour lui de demander refuge chez poutine.
Aujourd’hui il est acquis que depuis le 5 octobre 88 le regime est l’ombre de lui même.Il est hai et detesté par le peuple.Mais si le peuple est opposant au regime et acquis àux theses de l’opposition il n’est pas encore acquis à l’opposition.Il faut dire la dessus que le regime a travaillé fort pour cela. S’il n’est pas acquis à l’opposition, ceci est dû à la trahison des elite et la capacité du DRS à introduire la peur chez les gens.La trahison de l’elite algerienne est plus que legendaire. elle a affiché un zele unique dans l’histoire de l’humanité à soutenir le regime. On peut citer louisa hanoune par exmple avec 30 millions par mois au moins!!! Qu’est que vous allez faire madame avec 30 millions. Techrihoum GAA GIGOT.Vous allez acheter du gigot avec toute cette somme. On savait pas que votre tube digestif fonctionnait en continu. Mon dieu du parlement aux toilettes !!!! On peut citer aussi said sadi, avec sa petite phrase(Mon ami bernard henri levy) même les francais qui etait sur le plateau de france 3 etait etonné. La solution est que l’oppostion puisse acceder directement vers le citoyen et le parler. D’où l’importance des medias audiovisuelle et le fait de pouvoir structurer l’oppostion sur le terrain et dans les quartiers même.
Avec la trahison des elites et l’enfermenent des citoyen qui n’ont pas accés aux messages de l’opposition par des medias à grande echelle fait que son opposition s’est reduite à une contetstation locale. Le citoyen ne veut pas se perdre dans les labyrinthes de la trahison des elites dans des revendications nationales, il prefere contester ce qu’il voit de ses propres yeux et de ce qu’il connait deja.D’où les contestation de logements, d’electricité, de routes, ce qu’il croit lui etre son devenir immediat. Ceci rejouit beaucoup notre general major et bouteflika. Or Quand la tête est pourri tu n’aura que du vent dans la base à moins que il veut t’acheter. Ca lui permettra le temps qu’il passe par là de lui applaudir.

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Chakib 18 septembre 2011 - 4h51

@ Mr Fouad: j’aime beaucoup votre analyse et la phrase »La trahison de l’elite algerienne est plus que legendaidaire. elle a affiché un zele unique dans l’histoire de l’humanité à soutenir le regime.« est à mon avis une verité absolue et j’ajouterais l’élite bourgeoise car sans fonds et lobby toute tentative de changement de révolution et de construction ne peut se faire sans ces deux »acteurs » et moteurs du véhicule du projet social, or en parlant de projet social, ce dernier est inexistant aussi, posez la question à chaque Algérien et vous verrez que vous aurez trés peu de réponses (au sens idéologique bien sur), l’Algérien ne sait pas ce qu’il veut comme projet de societé , vers quelle societé il projette son avenir et son projet de construction, un projet rassembleur d’energies de compétences et d’effort, le sens du devoir, du militantisme et le sens de l’appartenance.
Sauf qu’il faut aussi se rappeler que Liabes Jilali Allah yarrahmo a eté liquidé juste aprés sa thése de l’institutionalisation de l’anarchie, c,est dire qu’on a affaire avec un pouvoir assassin tout comme celui de tous les régimes Arabes ou tiers-mondiste, mais n’es ce pas le prix d’être une lumiére?
On parle entre amis parfois pour essayer de comprendre pourquoi les Algériens n’ont pas fait la »révolution » comme nos voisins, l’un d’eux a eté trés logique en disant: connais-tu un seul Algérien qui n’a pas profité et continue de profiter du systéme? ne serais-ce que par el maaref? c’est une verité aussi, alors je crois qu’il ne faut pas jeter son dévolu uniquement sur le pouvoir criminel mais aussi à chacun de nous, tout le monde est responsable de cette situation, »kama takounou youwalla aalaykoum » , la »révolution » de koraich n’a pas réussi certes par des intellectuels mais, tout le monde en convient, par le changement profond de l’âme, la psyché humaine Algérienne est corrompue malheureusement…
On a tendance à oublier que le sacrifice et l’effort ont besoin de temps pour pouvoir voir des changements, »commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous » disait Ghandi, alors que chacun s’éduque ou se rééduque, et éduque ses enfants, et je crois qu’on commencera à vois les signes du changement….. salam.

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Aliza 18 septembre 2011 - 11h00

L’état de l’Algérie, du monde musulman et de l’humanité entière ne peut se comprendre que si l’on se référe objectivement aux vrais enseignements de notre religion. Même si la population est manipulée, il lui reste toujours la capacité à la réflexion et au jugement. L’Islam est un appel impérieux à l’amélioration personnelle,au changement des défauts en qualités. Or que font la majorité des gens? Ils persistent dans leurs erreurs et se déclarent « bons musulmans ». L’histoire regorgent d’exemples de punitions divines. Le gouvernement que nous avons est celui que nous méritons, il nous ressemble et pire, il est envoyé pour nous punir.
La solution ne viendra ni de tel ou tel système étranger. Elle est en nous. Lorsqu’un nombre suffisant d’Algériens consacreront leur temps à l’utile, à l’action positive conforme au Coran et à la Sunna, le changement pourrait être beaucoup être très rapide.

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Nourredine BELMOUHOUB 18 septembre 2011 - 12h42

Fascinante et écoeurante est en même temps la question posée à Sieur Djameledine BENCHENOUF,par un anonyme personnage qui s’identifie par « haj », lequel questionne :  » Ont veut des noms,des noms et que des noms,preuve à l’appui, ont en a marre des généralités surtout dans un pays de rumeurs ou tout le monde est parano « .
Face à de telles questions je deviens perplexe, et je me demande si nous vivons dans une même Algérien, demander des noms des responsables du marasme dont lequel nous pataugeant toutes et tous, releve de l’absurde, je m’interroge avec beaucoup de curiosité pour savoir si vraiment ce haj ignore que l’Algérie est depuis l’indépendance sous l’emprise des Ouled França, les Déserteurs de l’Armée Française, les faux moudjahidines, les janvièristes auteurs du coup d’état de 92, les responsables des disparitions forcées, et des Internements arbitraires, les tueurs à gages de tous bords les bartaguias sans convictions et dénués de sens de l’honneur, les applaudimètres et la liste reste regrettablement longue, sans oublier les chefs de partis sans partisans.

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halli 18 septembre 2011 - 17h24

« ……Les barons du régime, dont il faut rappeler qu’ils sont tous parents les uns aux autres, une vraie famille, au sens consanguin du terme, prévoient de mettre toute la famille à l’abri du besoin, pour le jour où l’Algérie sombrera définitivement dans le chaos…….. »
Feu djillali Liabes ( Allah yarhamou oua yarham echouhadas ) avait ,dejà à la fin des annees 70, publié une Etude , dans l’ancêtre de la Revue du CREAD , qui mettait en exergue déjà les ALLIANCES consanguines entre les rejetons des Voyous qui s’etaient dejà infiltrés dans l’Administration Centrale , l’Armee et le FLN Khobziste dans l’objectif de preparer les Dynasties de Gueux qui vampirisent le pays Aujourd’hui .Celà ne lui a jamais ete pardonné . En l’assassinant ils ont cru qu’ils avaient tué la Memoire .

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said AIT ABDALLAH 18 septembre 2011 - 22h45

Dans l,arène depuis plus de trente ans face à un regime décidé a conduire le peuple algerien a l,abbatoir,j,ai pu mesurer avec quelle facilité il avait prostitué l,elite algerienne.corrompre ou assassiner sont ses seules methodes. l’Algerien n’a maheuresement pas beaucoup de choix devant la machine de la mort.la majorité n’était pas prete a payer le prix et avait opté pour la voie de la trahison.Au plus haut niveau de cet Etat de la honte,des anciens hauts responsables vont se qualifier eux memmes de harkis,mr ghozali a du certainement mesurer les terribles consequences du venin sur la trajedie algerinne.Beaucoup,de harkis useront de tous les moyens pour travestir l,histoire de l,une des plus grave trahison de l,humanite.des hommes veilleront a ce q’elle ne le soit jamais. said ait abdallah.

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Ahmed 22 septembre 2011 - 11h04

Je croyais que les Algériens fréquentaient les russes, chinois, youg, cubains. Vous voyez ce qui arrive aux dirigeants de certains pays arabes pourquoi porter le chapeau aux Américains et l’Europe.!!!!

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Krimo 5 octobre 2011 - 10h13

Tant que ce régime est en place, il maintient le marché Algérien propice pour la technologie occidentale, si ce régime ouvre le champ pour les algériens à se mettre au travail pour sauver l’Algérie,(avec tout le potentiel naturels et humains qu’il possède nôtre pays)les occidentaux n’aurons plus un marché potentiel et juteux comme le marché Algérien!!!!!… et ce régime c’est un relais pour le lobbys de la maffia politico-financière internationale!!!!!….. Le problème de l’Algérie c’est nous les Algériens!. qui ont applaudis ce système et chacun de nous il l’applique là ou il se trouve (dans sont poste de travail,au marché,là ou il se trouve pour traiter une affaire du quotidien… et pire encore… nôtre comportement entre nous en tans qu’Algériens (on manque beaucoup d’éducation et de respect ente nous,au quartier, les voisins, en conduisant sur la route etc..) un peuple comme nous, ne pourras jamais procéder au changement sauf si lui (le peuple) change de comportement envers lui même et commence à s’organiser et retourne à la foi et la rahma wa el oukhoua entre nous (la youghayirou ALLAHO ma bi kaoumine hatta youghayirou ma bi anfoussihime) waffakana ALLAH…..

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