Une femme âgée de 55 ans et mère de 14 enfants, neuf filles et 5 garçons, a été tuée par des militaires, durant la nuit de dimanche, 11 septembre, à Freha, 25 kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.
Elle a été tuée aux environs de 22 heures, non loin d’un barrage militaire, précise un proche de la victime. «Elle revenait d’un enterrement avant d’être criblée de balles et de rendre l’âme sur le coup», ajoute notre source.
Les habitants de Freha ont organisé, durant la même nuit, un rassemblement dans la ville pour s’indigner contre cet acte. L’enterrement de la défunte aura lieu lundi après midi à Freha où la population est toujourssous le choc.
Hafid Azzouzi
7 comments
askar bagdad makla war gued,c’est une armee ca? cest une bande d’incultes,tirer sur une veille femme alors qu’ils n’ont pas le courage d’aller affronter les hommes qui sont au maquis.
salam
allah yarhamha, encore la machine de mort en action et dire qu’on est dans une algérie de droit et de liberté; tuer c’est facile mais qui est la cible? les innocents ????????????mais pourquoi ce fleau existe encore et plus particulièrement dans cette region???????????alors que l’etat d’urgence a eté levé on comprend rien dans ce pays???????????,que des interrogations la situation dans la kabylie est devenue plus dangereuse qu’avant?????????????,allah yaltaf bina
Encore et toujours des « bavures ».Nos soldats ont la gachette facile et je crois meme qu’ on leur enseigne le mepris des citoyens et la garantie d’ etre toujours protege par la hierarchie, quoiqu ‘il arrive.Alors pas etonnant que de paisibles citoyens soient tues.
Encore une balle perdu,par un militaire perdu d’une armée perdue dans une république bananière qui perdure, franchement les autos proclamés dirigeants du pays non pas honte, une vie humaine sacrifié au nom de la sauvegarde des personnes et des biens.
Balle perdue : il est de notoriété qu’une balle est fabriquée pour tuer, et voila que chez nous elle est banalisée tout comme la victime qu’elle atteint.
A moins que par solidarité et a titre commémorative 14 enfants sont devenus orphelins, qu’une famille est endeuillée, et qu’une population est douloureusement attristée.
Mes sincères condoléances aux proches de la défunte victime et que justice soit faite.
En Tunisie il y’a eu Mohamed El Bouazizi à Sidi Bouzid qui a déclenché la REVOLUTION DU JASMAIN.
En Lybie il y’a eu le setting des mamans des victimes de la prison de ABOUSLIM à Benghazi qui a déclenché la révolution qui a déchu ce fou de Kadhafi et son malheureux système.
Que Fréha sera le déclencheur de la Révolte de tout le peuple algérien, car, je pense que tous les algériens sans exception identifient cette Martyre comme sa propre maman et ou sa sœur « ALLAH YARHAMHA ».
Que Fréha et le 17 septembre seront des dates historiques de » LA REVOLUTION DES LIONS »
Allahou Akbar
azul,ils ont leurs casernes au milieu des haBITATIONS,SES PARACHUTES DE TAKHIR ZAMANE UTILISE LES CIVILES COMME BOUCLIER.
La kabylie a tendance à devenir le terrain de prédilection pour l’expression des contradictions et des luttes intestines au sommet de la hiérarchie.le terme »bavure »a tendance aussi à devenir l’ultime recours du système en mal de légitmité pour justifier les crimes prémédités qui s’inscrivent dans sa stratégie échaffaudée de longues date et qui fera de cette région chère à tous les algériens le KURDISTAN de l’algérie.
Ce qui est fait.Cette dame (qu’ALLAH l’acceuille dans son vaste paradis)n’est plus de ce monde et cela ne sert à rien de donner prise à la mafia politico-militaire d’embraser la région.
Aussi,j’interpelle la conscience des sages des descendants de MASSINISSA pour faire en sorte à ce que les esprits se calment afin de déjouer le complot en perspective.Nous avons assez enduré de douleurs et de larmes et il n’est dans l’intéret de personne qu’un malheur vienne s’abattre sur les kabyles pour nous rappeler les horreurs de la tragédie nationale.
Chaque chose en son temps et les émeutes qui ont pour conséquence l’effusion de sang sans incidences certaines sur l’avenir du pouvoir son déconseillées.
La révolte viendra mais toujours est-il qu’il est impératif que tout le peuple,encore stigmatisé par les affres de la guerre que son propre pouvoir a livré contre lui, soit mis au diapason du consensus national pour le changement afin que notre action future ne soit pas réduite,par le pouvoir, à de la subversion ou à des actes terroristes.
Le processus de pourrissement n’a pas encore atteint son terme tant que la manne pétrolière continue à servir de planche de salut au pouvoir fissuré et en nette régression mais pas encore suffisamment ébranlé pour lacher prise.