Ahmed Ouyahia a convoqué mercredi dernier une réunion du gouvernement, un rendez-vous somme toute routinier. Mais pas cette fois-ci. Car le Premier ministre a dû mettre fin à la réunion quelques minutes seulement après son entame, et ce, en raison d’une violente dispute entre deux membres de l’exécutif.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Selon une source très bien informée, Ouyahia ouvrait les travaux avec le premier point inscrit à l’ordre du jour qu’était l’examen par le gouvernement de cinq propositions de décrets de marchés de gré à gré. «Ils concernent des projets dans le secteur ferroviaire.» Le ministre des Transports, Amar Tou, qui a fait ces propositions, est donc invité à prendre la parole pour les présenter. A la fin de la présentation, le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, demande la parole. A la surprise générale, le SG du FLN s’oppose aux propositions de Amar Tou, qui est, faut-il le rappeler, membre du bureau politique de l’ex-parti unique. Belkhadem plaide pour une limitation drastique des marchés de gré à gré qui, argumentera-t-il, «tuent la compétition et la compétitivité dans l’économie nationale ». Lui succédant immédiatement, le ministre de la Prospective et des Statistiques, Abdelhamid Temmar, soutient totalement la thèse de Belkhadem. Celui qui était, jusqu’à mai 2010, le tout-puissant ministre des Investissements, l’homme qui faisait la pluie et le beau temps dans la politique économique du pays, expliquera longuement que l’option pour le gré à gré ne devrait constituer qu’une exception, et ce, pour que la compétition soit saine et pour mieux endiguer la corruption. «Même le président a donné instruction dans ce sens», précisera Temmar. Sans doute irrité par la prise de position de Belkhadem déjà, Amar Tou n’en pouvait plus et s’en est pris sèchement à son collègue de la Prospective et des Statistiques. «Arrête de me donner des leçons !» s’emportera le ministre des Transports. Il enchaîne : «Occupe-toi de ton propre secteur ! Toi, tu n’as jamais maîtrisé le moindre dossier. » Et la réponse d’en face sera d’égale véhémence ! «Ne m’adresse plus la parole ! D’accord ? D’abord je ne te connais même pas et tu ne me connais pas non plus !» Le ton monte et l’ambiance devient électrique. Ouyahia intervient alors d’autorité : «Nous n’allons rien trancher au niveau du gouvernement et nous allons solliciter l’arbitrage du président de la République.» Il annoncera dans la foulée la levée de la séance sur-le-champ, sans avoir épuisé le moindre point inscrit à l’ordre du jour.
K. A.
Bientôt du catch au Gouvernement: Violente dispute entre Temmar et Tou
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11 comments
Ce type de comportement de malfrats nous donne une idée sur le genre de personnes qui gèrent ce pays!Un Etat-DRS qui délègue la « façade civile » de ce régime à une bande d’incompétents,corrompus et de criminels qui font joujou avec tout un pays en spoliant ses richesses et ses libertés alors que sur les trottoirs d’Alger on trébuche sur un mendiant ou une mendiante chaque 20 mètres !
« sans avoir épuisé le moindre point inscrit à l’ordre du jour ».Je me demande s’il y avait un ordre du jour???qu peut on attendre d’une bande de voyoux
j’espère que ce sera toujours ainsi jusqu’à la chute du régime.Après tout,quelles sont les décisions prises par les gouvernements qui se sont succèdés depuis l' »indépendance » et qui sont dans l’intéret national?A mon avis,aucune.Ils ne se réunit que pour valider une décision prise par l’autorité militaire qu’il ne peut contredire(tel le décret sur la lutte antiterroriste en 1992)ou pour débattre des questions qui concerne ses membres.
Quant à celles qui intéressent le peuple,elles sont toujours confiées à une commission qui….les étudiera dans un cadre approprié comme c’est le cas des retraités qui attendent toujours la solidarité de Mr OUYAHIA pour que l’on entende plus en parler.
Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un club restreint ou chaque membre détient une carte d’adhérent et ou on s’amuse puis on s’en va.
Des voyous, un point c’est Tou…
Si Tchad
AMAR TOU EST UN MINISTRE BOXEUR
lors d une visite a Tlemcen un députe avait pose une question au directeur d hydraulique . «Vous n’avez pas le droit de l’interroger», lance le ministre à l’adresse de M. Mohamed Benhammou. «Je suis député !», lui répond M. Benhammou. «Je suis ministre. Posez ces questions à l’APN», lui a rétorqué M. Amar Tou. Il aura fallu l’intervention du wali de Tlemcen, Hadj Abdelouahab Nouri, pour calmer le ministres
en 2006 Amar TOU
Le ministre de la Santé, Amar Tou, s’est livré à une véritable agression verbale et physique à l’encontre de la journaliste (Ndlr:Mme Djamila Loukil) de Liberté et ce, devant des dizaines de témoins journalistes et de responsables locaux, lors de la rencontre sur le dépistage du diabète à Oran
C’est à vomir!!! franchement, j’en ai des naussées…bandes de voyous et de ratés, même pas le minimum de correction.
Ahhhhhhhhh! vivement l’esclave qui mettra la dernière buche………….
Allah i9haoui chitan3oum, = que les requins se bouffent entre eux, et nous foutent la paix que nous recherchons? toutefois cette querelle dans le sérail est un non événement, par rapport à la femme d’Oran qui s’est explosée avec une bouteille de gaz, pour mettre fin à la hogra dont elle fut victime
Carnaval fi dechra!
Ce sont nos ministres, la crême de tout ce que l’Algérie compte comme personnalités . Bons ou mauvais, voyous batailleurs ou tartuffes patelins, ils sont nés chez nous et on peut leur faire confiance. Pour précipiter le pays au fond d’un gouffre dont il ne remontera jamais. Les générations prochaines vivront dans des grottes en nous maudissant dans chacune de leurs prières…
Que faut-il faire pour qu’un commentaire soit publié? Et surtout, à quelle catégorie de citoyen doit-on appartenir pour avoir le droit de s’exprimer sur votre journal?
LQA, indépendant… laissez-moi rire!
ADM: S’exprimer en respectant la charte de LQA!
tout ca c’est du CINEMA pour endormir le citoyen lambda que nous sommes, ces fantoches il ne faut pas les croire, ils sont entrain de jouer une pieces theatrale un point c’est tout.