• Les Tunisiens voteront le 23 octobre pour élire les membres d’une Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution. La campagne électorale a démarré le samedi 1er octobre et sera close le 21.
• Fin septembre, on recensait 111 partis. Le parti islamiste Ennahda est donné favori du scrutin, les sondages lui accordant entre 22 % et 30 % des sièges. Le Parti démocrate progressiste (PDP), parti centriste, dirigé par Néjib Chebbi, apparaît comme la deuxième force politique du pays. Ces deux partis ainsi que le Pôle démocratique moderniste et le Forum démocratique (Ettakatol), sont présents dans toutes les circonscriptions. Tout comme le Congrès pour la République, fondé en 2001 par le militant pour les droits de l’homme Moncef Marzouki. Au total, 10 937 candidats sont en compétition pour les 217 sièges de l’Assemblée.
• 33 circonscriptions ont été créées, dont 6 à l’étranger – Abou Dhabi, Montréal (toutefois les autorités canadiennes sont réticentes à l’ouverture de cette circonscription pour l’Amérique du Nord), Berlin, Rome, Marseille et Paris. Les Tunisiens de l’étranger, à qui sont réservés 19 sièges, doivent voter les 20, 21 et 22 octobre.
• 7,5 millions d’électeurs sont appelés à voter. Pour établir une nouvelle base de données conforme et fiable, l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) avait organisé entre le 11 juillet et le 14 août des inscriptions sur des listes électorales et près de 55 % des électeurs se sont inscrits. Toutefois les Tunisiens qui ne se sont pas enregistrés pourront tout de même voter en présentant leur carte d’identité.
Tunisie: ASSEMBLEE CONSTITUANTE Elections, mode d’emploi
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12 comments
Espérons que les expériences égyptienne et, surtout, tunisienne inspirent à la fois les tenants du pouvoir en Algérie et les algériens.Dieu fasse que ces expériences fassent tâche d’huile dans l’ensemble des pays du Maghreb arabe et particulièrement dans notre cher pays
Amine, ya Rabb el 3alamine. Nous sommes en 1962 en Algérie; nous avions 10 ans d’âge. Quel gâchis. Ils nous ont ôté toute une vie. Hasbouna Allah oua ni3ma el ouakil. Ouakalna 3alikoum Allah ya Hayy Oujda, atkhalsou In chaALLAH.
@abdelkader Belkhadem
Pourquoi « Maghreb arabe » ??? pourquoi vous parlez a chaque fois d’arabe quand il s’agit de l’afrique du nord ??? moi si je qualifie cette partie du monde de l’afrique du nord AMAZIGH ou la Numidie AMZIGH vous penserez quoi ??
Amicalement
Bonjour,
pour mister Abdelkader Belkhadem.
Le maghreb n’est pas Arabe monsieur mais une dimension parmi d’autre. Des hommes comme vous rendent la situation infernale en Algerie avec cette culture de denie et de rejet de l’autre, en plus cet autre etait là bien avant vous des siècles et des siècles.
Je suis très sceptique pour mon pays, l’Algerie, sachant que la tres grande majorité des gens sont immature politiquement, intolerant envers les autres qui ne sont pas comme eux.
Un travail qui devait etre fait depuis 1962 pour former un Algerien ouvert sur le monde, conscient, fière des ses origines qui sont multiples et diverses et de son histoire, qui est normalement une grande richisse, instruit et cultivé, n’a pas été fait mais à l’inverse on a massacré l’école qui a formé des cohortes de gens sans visions aucunes, comme des robots programmés pour manger et dormir.
les faits son tetus, le desastre est abyssale; comme les miracles n’existent pas…. que peut-on demander d’un peuple qui ne lit plus, qui ne s’informe pas, qui ne se pose pas de question sur son avenir immédiat et lointain, un peuple qui investit dans le paraitre, la villa mal acquise, le superficiel..etc
Pourquoi faire une fixation sur l’arabité du Maghreb. Pourquoi ne pas s’imprégner et se convaincre de l’idée que nous ne pouvons occulter aucune des constituantes de notre identité ? Nous sommes Arabes et nous sommes berbères. Même si nous ne parlons pas vraiment l’arabe, ni le berbère, pour nombreux parmi nous. Mais nous ne pouvons pas renier l’une ou l’autre de notre identité. De la même manière que tous les peuples du monde ont des identités plurielles. Cette fixation est source de division, et de haine. Faisons l’effort de nous fondre dans une même conception de la nation. Nous sommes Algériens, et nous avons la richesse d’être Arabes et Berbères, et pour la majorité d’entre-nous, des Araboberbères. Personnellement, pour éviter de choquer inutilement, je préfère dire Grand Maghreb. Et non pas Afrique du Nord, qui porte une connotation qui cherche à occulter une dimension inaliénable de notre identité.
A @DB,
Pourquoi pas simplement le Maghreb. Pourquoi ajouter la particule ‘Grand’.
Le Maghreb,l’Afrique du nord et Tamazgha sont aussi des noms qui sont neutres et respectueux de la richesse de cette partie du monde.
Mes respects,
Il y a comme ça des moments cruciaux qui engagent non seulement l’avenir d’un pays, mais aussi celui de l’ensemble de ses voisins. L’échec retentissant de l’Algérie dans la mise en place d’un état démocratique donne beaucoup à réfléchir. Notre échec a joué un rôle de repoussoir aux peuples voisins et a servi d’argument «imparable» à leurs dictateurs pour réprimer encore plus sévèrement toute velléité de contestation.
Aujourd’hui, deux décennies plus tard, ce sont les Tunisiens qui sont appelés à nous montrer la lumière ou à nous enfoncer davantage dans les ténèbres.
En effet, plus qu’en Égypte ou en Lybie, c’est en Tunisie que notre avenir «algérien« va sans doute se jouer. Parce que, c’est-là qu’une démocratie «exemplaire» a le plus de chance de prendre. Dans ce cas, ça ne serait que justice pour ce pays qui a su faire les bons investissements : éducation et droits des femmes notamment.
Dire qu’à l’époque de notre «triple révolution» triomphante, nous tournions en dérision le tunisien vendeur de «kh’faf» et son président visionnaire assimilé alors à un clown (rappelez vous le fameux «goulna k’lima, 3achina fi dlila»). Pourtant, Carthage puis Kairouan en leur temps nous ont donné de bonnes leçons pour qui sait y voir.
En tous cas, je souhaite pleine réussite aux tunisiens, un peu par affection et un peu par égoïsme parce que ça nous profitera à tous.
PS. À Monsieur DB : L’appellation «Grand Maghreb», n’occulte-t-elle pas elle aussi, à son tour, une dimension «inaliénable !» de notre identité ?
Il y a comme ça des moments cruciaux qui engagent non seulement l’avenir d’un pays, mais aussi celui de l’ensemble de ses voisins. L’échec retentissant de l’Algérie des années 1990 dans la mise en place d’un état démocratique donne beaucoup à réfléchir. Notre échec a joué un rôle de repoussoir aux peuples voisins et a servi d’argument «imparable» à leurs dictateurs pour réprimer encore plus sévèrement toute velléité de contestation.
Aujourd’hui, deux décennies plus tard, ce sont les Tunisiens qui sont appelés à nous montrer la lumière ou à nous enfoncer davantage dans les ténèbres.
En effet, plus qu’en Égypte ou en Lybie, c’est en Tunisie que notre avenir «algérien« va sans doute se jouer. Parce que, c’est-là qu’une démocratie accomplie et «exemplaire» a le plus de chance de prendre. Dans ce cas, ça ne serait d’ailleurs que justice pour ce pays qui a su faire les bons investissements : éducation et droits des femmes notamment.
Dire qu’à l’époque de notre «triple révolution» triomphante, nous tournions en dérision le Tunisien vendeur de «kh’faf» et son président visionnaire assimilé alors à un clown (rappelez vous le fameux «goulna k’lima, 3achina fi dlila»). Pourtant, Carthage puis Kairouan en leur temps nous ont donné de bonnes leçons pour qui sait y voir.
En tous cas, je souhaite pleine réussite aux tunisiens, un peu par affection et un peu par égoïsme parce que ça nous profitera à tous.
PS. À @DB : L’appellation «Grand Maghreb», n’occulte-t-elle pas elle aussi, à son tour, une dimension «inaliénable !» de notre identité ?
@Nazim. Oui, il est vrai que Maghreb suggère l’occident du monde musulman.
@Batni
Mahreb tout court est généralement la dénomination du seul Maroc(El Moghrib). Par Grand Maghreb,nous entendons tous les pays de l’Afrique du Nord.
D’autres disent Maghreb des Nations. Mais ce sera aux peuples det ensemble, lorsqu’il sera érigé, de lui donner le nom qu’il convient. Quoiqu’ils décident, je ne pourrais que mon réjouir. Qu’importe le flacon…
Je suis sceptique quand au mode de scrutin choisit dans ces elections.
Sinon je ne comprends pas cette susceptibilite vis a vis de tout ce qui est Arabe. Maghreb arabe certainement parceque la majorite de ces habitants sont des arabes (pour ceux qui veulent enfermer l’identite dans la genetique ca ne les concerne que eux).
A mon avis concernant la constitution du maghreb (inévitable) parlons d’abord du petit maghreb classique maroc-algérie-tunisie et après çà créera une dynamique politico-économique fiable. Déjà le Magreb minimum s’est compliqué avec la question du Sahara. Alors chaque chose en son temps. Mais effectivement l’objectif prospectif c’est le grand Margreb économique et politique qui englobe plus de pays! Mais c’est encore très très loin ! Ceci étant, il ne faut pas faire comme le FLN : utiliser des « slogans creux » qui ne veulent rien dire à des stades de l’histoire donnés.
Dans mon post,je parle du Sahara Occidental évidemmment !C’est un problème très complexe à résoudre ! Ce n’est de la « tarte » comme on dit !