Excédés par les coupures récurrentes d’électricité, alors que la ville suffoquait sous une chaleur intense dépassant les 40° C, les habitants de la cité Merj Eddib, à la périphérie sud de la ville de Skikda, sont sortis, vendredi pour la deuxième nuit consécutive, pour investir la rue et dresser des barricades en signe de protestation.
Des troncs d’arbres, des pneus usagés et même des enseignes métalliques, que des jeunes ont décrochées du fronton de quelques établissements scolaires, ont été utilisés pour bloquer la route devant l’entrée de l’annexe universitaire. Vers 21h, des heurts entre les jeunes manifestants et les forces de l’ordre ont éclaté pour durer plus d’une heure.
Des bombes lacrymogènes ont été utilisées pour disperser les manifestants qui ripostaient par des jets de pierres. Le calme n’est revenu que vers minuit, quand le courant électrique a été rétabli après plus de 24 heures de coupure. Ce mouvement de protestation a été précédé la veille par d’autres manifestations dans plusieurs cités de la ville.
A El Kobbia, la cité des 700 Logements ainsi que d’autres de la basse de Skikda, des citoyens avaient occupé la rue dans la soirée de jeudi pour réclamer le rétablissement du courant électrique.
Khider Ouahab
1 comment
Il y a la un problème a la Sonelgaz, les ingénieurs doivent être payés pour donner des services aux citoyens et non pas a faire des études non viables.
Il faut revoir aussi l’accès aux responsabilités qui se fait comme dans une mafia.
Ceci dit, si l’Algérie avait commencé a construire ses centrales électriques, ses postes de distribution et tous les équipements nécessaires depuis les années 80 on en serait pas la.
Mais au lieu de cela, les anciens colonels et les nouveaux generaux illégitimes ont préféré la corruption.
Il y a un potentiel de manifestation, il manque une coordination de toutes les forces qui peuvent s’unir un certain 16 septembre.