L’Algérie est un pays pris en otage par de la canaille qui se sustente de sa chair vive, et qui compromet gravement son avenir.
La mafiocratie qui a capté le pouvoir dès l’indépendance de ce malheureux pays, et même avant, est arrivée à ses fins. Garder le pouvoir et transformer tout le pays en une sorte d’exploitation familiale, un bien propre, un domaine peuplé de serfs. Elle a réussi à dompter un peuple fier et rebelle, pour en faire une foule moutonnière et versatile. Cette mafiocratie a usé de la corruption de masse, du mensonge, de la corruption, de la force brutale, de la manipulation de la mémoire collective, de la fraude électorale, de la cooptation de relais sociaux et de toutes les méthodes possibles et imaginables pour se maintenir à la tête du pays, et continuer de le piller sans vergogne. Et le peuple, plutôt que de se braquer, d’entrer dans les saines et viriles colères qui l’ont dressé, tout au long de sa tumultueuse histoire, contre les oppresseurs de tout poil, s’est docilement couché aux pieds de ses nouveaux maîtres. Il s’est détourné de ceux parmi les siens, de plus en plus rares, qui ont tenté de réveiller sa dignité, et son honneur.
En même temps qu’ils perpétraient un carnage sur des populations civiles, un carnage sans nom, les principaux barons du régime, ainsi que leurs clientèles et leurs parentèles ont subtilisé ouvertement au peuple algérien des fortunes colossales. Certains parmi eux, sans même s’en cacher, sont devenus des spéculateurs remarqués dans le foncier le plus cher au monde, celui des pays du Golfe. D’autres se sont spécialisés dans le marché de l’armement, dans le grand négoce de céréales, celui du médicament, de l’automobile, et dans de nombreux autres créneaux de très grand rapport. Ils se sont partagés le marché algérien, et ont réussi à dilapider presque 1000 milliards de dollars au cours de ces 11 dernières années.
Alertés par la formidable prise de conscience, par une vague de dignité, qui a déferlé sur le monde arabe, et arabo-berbère, cette mafiocratie a consacré un gros budget pour finir d’anesthésier les populations, les diviser, les salir, et les dissuader de se révolter contre elle. Crédits alloués à des jeunes pour lancer des micro-entreprises souvent non viables, crédits à la consommation, laxisme sur tous les trafics, sur la construction illicite, sur l’économie souterraine, sur l’insécurité urbaine, sur la prostitution clandestine, et sur tous les fléaux sociaux qui rongent le pays.
Ce régime prédateur semble avoir compris que la corruption des masses, l’incivisme et l’affairisme effréné sont de puissants stimulateurs d’une mauvaise conscience collective, qui lui rallient naturellement des alliés objectifs, outrancièrement fiers de leur arrivisme effréné et pathétique. La fameuse kfaza, qui fait se rengorger devant ceux qui n’ont pas aussi bien « réussi » leur vie.
En même temps qu’elle fait tout pour diluer la morale et la conscience collective, la mafiocratie s’est emparée de revendications islamistes, pour les faire siennes, et récupérer ainsi une sorte de discours ambiant, et faussement moralisateur. Des agents infiltrés du DRS au sein de mouvances islamistes jettent désormais leurs anathèmes, et leurs troupes fanatisées, contre des débits de boissons alcoolisées, et contre de pauvres malheureuses, contraintes à la prostitution par une conjoncture souvent atroce.
Et ainsi, aux côtés d’Ubu Roi, d’ Ali et les 40 voleurs, Tartuffe se taille une place à la tête d’une société qui n’a plus d’autres règles que celles d’une jungle, ni d’autres valeurs que de paraître, ni d’autres rêves que de se hisser au rang des voleurs et des pilleurs, ni d’autre foi que de la sécheresse des cœurs, ni d’autre solidarité que celle du clan, ni d’autre peur que de ne pouvoir arracher sa part de butin.
Les richesses de l’Algérie sont devenues sa malédiction, et le plus sûr moyen de la précipiter vers le chaos. Elles ne servent à rien d’autre, en plus de profiter à une mafiocratie qui se ménage, ainsi qu’à sa descendance, un refuge doré dans des pays lointains, qu’à exacerber les plus bas instincts d’une multitude qui n’a plus de peuple que le nom.
Le serment aux martyrs a été trahi. Non pas seulement par les malfaiteurs qui ont volé la liberté chèrement acquise, mais par tout le peuple algérien, qui assiste sans rien dire, et même qui participe lui-même, à la mise à mort de sa propre patrie, et de l’avenir de ses propres enfants.
Il ne sert à rien désormais de se voiler la face. La mafiocratie qui a pris possession de l’Algérie a réussi son plus grand pari. Elle n’est pas seulement parvenue à disposer de tout le pays comme d’un bien propre, mais elle a réussi à transformer tout un peuple d’hommes et de femmes libérés par un fleuve de sang, en un magma informe et bêlant, qui se rue et se bouscule vers son propre abattoir.
D.Benchenouf
20 comments
VOILA CE QUI ARRIVE À UN PEUPLE QUI A DÉLAISSÉ SES PRINCIPES BASÉ SUR L’ISLAM, UN PEUPLE QUI S’EST ÉLOIGNÉ DE SA FORMIDABLE RELIGION, DE SON CRÉATEUR ET UNIQUE DONATEUR ALLAH SOBHANAH…combien de peuple ont subit les affres de leurs bourreaux, car s’étant éloigné du droit chemin.
Enfin, likhlak maa ydhaya3…CELUI QUI CRÉE NE PERD JAMAIS…TOT OU TARD LE PEUPLE FINIRA PAR SE REPRENDRE , inchallah…en attendant ne sera épargné ila mane rahimah allah, parmi ses fidèles.
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quand aux intelligents décideurs de l’armée algérienne qu’ils apprennent à manger et boire les véhicules 4×4 , moteurs et pistolet qu’ils vont fabriquer…car tôt ou tard le pétrole ne nous suffira plus à nos besoins essentiels (manger et boire et se soigner)…et depuis quand le savoir faire est devenue à la porté de n’importe qui!!! à moins que personne ne contrôle personne et vive la production à perte, et sa coûtera plus cher que si c’étais acheté toute faite.
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de tout les temps, a travers tous les systèmes quand les militaires se mêlent de la politique, de l’économie , de l’industrie …c’est la faillite…la guerre…les morts…la galère…
Constat juste qui temoigne d’une sincerité saisissante. Mais je pourrais utiliser les mêmes mots et le même constat sur l’opposition algerienne. Je parle de la veritable opposition. Pas la fausse celle qui est une partie integrante et indissociable du DRS.Donc il ya beaucoup plus grave que le constat qui est precisé dans cet article, c’est l’état de l’opposition car si on est arrivé à ce stade c’est aussi grace à l’absence d’une veritable oppositoin qui parlerait d’une seule voie qui se presente et qui presente une alternative.Cet opposition qui aprés des mois ecoulés depuis la revolution tunisienne, n’a pas été capable de federer ses forces, de pulblier un document de s’organiser.Ainsi le DRS et la situation decrite dans cet article se nourrit aussi de l’état de l’opposition. L’opposition algerienne veut reussir ce qui n’a pas été reussi par les hommes depuis adan et eve. Creer la reussite et l’exploit dans la division.Il faut aussi avouer que c’est une caracteristique de l’algerien depuis belle lurette. Il se sent fort seul et faible dans l’union. Je crois que les algeriens doivent comprendre que la federation de l’oppostion est une necessité et qu’il faut retablir le travail collectif dans nos habitudes. L’individualisme et le cavalier seul est un defaut à bannir. Je le dis avec un coeur lourd, l’opposition algerienne doit prendre l’exemple sur le regime dans son unité.Regardez par exemple comment ils se sont manifesté lors de leur cinéma de consultations politique. Dés qu’ils ont sentis le danger, bouteflika a fait un discours, touati est sorti de l’anonymat , nezzar est venu en consultant , mediene est present par sa television et la fausse société civil.Donc l’opposition algerienne doit apprendre à serrer les coude comme le fait le regime. Ce dernier ne se contente pas de serrer les coudes mais il cherche toujours les appuis à l’exterieur , la francee, les etats unis, israel, les mafias du monde.Et c’est ca le secret de leur reussite, et le secret du fait qu’il sont au pouvoir depuis 50 ans et avec une opposition pareil ils sont prets à leguer le pouvoir à leur enfants, qui boucleront à leurs tour les 100 ans.Cela dit la soccité finira un jour ou un autre à secreter ses propres elite si la quasi-faillite ou paralysie actuelle de l’opposition continue à persister. Et si parmis eux croit que les difficultés acuelles des algeriens finiront à les pousser à renverser le regime, à leur place ils font fausse route.
@hamid, Très bien dit mon frère.
Etant donnée notre situation actuelle; je crois que la seule manière qui nous reste et que les vraies élites Algériennes engagent la lutte sur le terrain par eux mêmes sans compter sur les foules. Le nombre n’est pas relevant autant que la qualité des participants (vrais opposants toutes tendances).
Je n’ai pas l’intention de dénigrer notre peuple, mais je crois que la dose d’anesthésie administrée par les forces du mal à notre peuple est très forte, qu’on va perdre beaucoup de temps à attendre que le peuple se soulève de lui-même.
Je sui sure que le peuple Algérien va rallier l’appel après qu’il s’aperçoive de la sincérité de ces élites. L’exemple donner pas nos ainés en 1954 est à méditer. Les parallèles entre le peuple des années 50 et le peuple d’aujourd’hui sont la devant nos yeux. Tous deux peuples colonisés sans les moindres droits. L’injustice a atteint le top. Le peuple attend ces guides.
Alors, chers compatriotes c’est à nos élites d’assumer leurs responsabilités et honorer la promesse faite a no martyrs. Wa 3akadna el 3azma an Tahya Aldjazair.
@D.Benchenouf,
Je partage largement votre constat concernant le mode de gestion de notre pays. Le terme de «maffiocratie» me parait particulièrement adapté et résume bien la situation. D’ailleurs cela saute aux yeux de tous, sauf à ceux qui ne veulent pas voir et ceux qui ont une cervelle aveuglée.
Votre implacable (et irrécusable) constat étant fait, je suppose (même si vous ne le dites pas clairement) que le but de votre écrit est de nous faire prendre conscience de la nécessité d’un changement, en titillant au passage notre «Redjla». Je veux bien embarquer dans ce changement, mais quel changement ?
J’ai beau chercher autour de moi, je ne trouve nulle trace d’une proposition convaincante pour un «vrai» changement. Dans la cacophonie générale, je ne distingue aucune partition qui tienne la route. Je n’entends que des musiques qui ressemblent à des airs militaires destinés à nous fairemarcher au pas. Quant aux musiciens, ils veulent tous jouer au chef d’orchestre et nous diriger avec leurs baguettes. Ils ne sont, de toute évidence, vraiment pas crédibles.
Nous avons les «démocrates» qui tentent de promouvoir la démocratie à l’aide de partis organiquement sclérosés, et conduits par des chefs indéboulonnables ; les «nationalo-khobzistes» qui confondent allégrement la «nation» avec leur «ration», Les «islamistes» qui te poussent à l’hérésie tant ils privilégient le «petit-djihad» (remise en question des autres)au «grand-djihad»(remise en question de soi). Bref, tous semblent penser avec leurs viscères plutôt qu’avec leur tête. Tous semblent penser à leurs besoins personnels plutôt qu’à ceux des autres.
On peut trouver tout de même des avantages chez chacun de ces groupes : Avec le démocrate, tu es autorisé à parler ; Avec le khobziste, tu peux ramasser des miettes ; Avec l’islamiste, tu auras le paradis dans l’au-delà. Mais au final, il n’y a vraiment pas de quoi fouetter un chat.
Pourtant, ils tentent tous de nous vendre leurs réformettes qu’ils qualifient hâtivement de changements «profonds». Sciemment ou par ignorance ? Je ne saurais le dire. En tous cas, Il y a surement dans le tas, des gens sérieux et honnêtes qui sont animés de bonnes intentions. Et c’est surement le cas des initiateurs du «Front de changement national» dont je n’ai jamais douté de leur désir de bien faire et la volonté de rassembler qui les anime. Mais hélas, leur projet porte en lui-même ses propres limites.
Pour faire bref, je dirais que le seul vrai changement qui vaille la peine, c’est celui qui change complètement la règle du jeu. J’en ai une petite idée, je pourrais en parler si vous le souhaitez.
Adm: Non seulement nous vous y encourageons, nous vous le demandons.
http://www.youtube.com/user/TAHIABLADI?feature=mhee
Bien! Puisque c’est vous qui le demandez, je vais donc essayer de mieux préciser ma pensée.
Sachez donc qu’à l’origine de ma réflexion, il y avait d’abord un questionnement : Pourquoi une si belle et si prometteuse révolution comme la notre a-t-elle abouti, 50 ans plus tard, à l’avènement de ce pays triste et sans âme que la plupart de ses enfants cherchent à fuir par n’importe quel moyen ?
En fait, pour mieux démêler le problème, il faut dissocier les deux phénomènes, puis tenter d’identifier les raisons qui ont fait de notre révolution une réussite exemplaire et celles qui font de l’Algérie actuelle un échec scandaleux.
Pour ne pas trop rentrer dans les détails, je dirais brièvement que la révolution a été couronnée de succès pour 2 raisons.
La première, d’ordre émotionnel, est liée aux nombreuses et insupportables frustrations endurées par la population «indigène» : détresse (morale et sociale), privation de «droit à la parole», et surtout un déni identitaire (langue, religion) conséquence logique du jacobinisme prôné par la France (république, une, indivisible, centralisée, parlant la même «seule» langue et partageant la même Histoire, d’où le fameux «nos ancêtres les Gaulois»). Cette raison a fédéré la population locale autour d’un idéal commun de liberté et de recouvrement de la dignité.
La deuxième raison du succès de la révolution est celle-là, d’ordre pratique. Elle a consisté à confier la mission à des wilayas (régions) relativement autonomes et délimitées territorialement en fonction de leur homogénéité culturelle et linguistique. Une sorte de saine émulation apparut alors et chaque wilaya s’évertua avec les moyens qui sont les siens à se montrer plus digne que les autres. La III et la V furent particulièrement actives, mais ce n’étaient pas les seules.
Malheureusement, une fois l’indépendance acquise, on a reconduit fidèlement (par la force) le modèle colonial (sans la démocratie) revu à la sauce moyen-orientale (nationalisme arabe) de l’époque et assaisonné à la mode soviétique. Dès lors, on a dit adieu la liberté, adieu la dignité. Les wilayas furent démembrées puis assimilées à de simples «préfectures» (départements) dont le nombre ira en se multipliant et seront jalousement régies par le pouvoir «central». L’Algérie, république démocratique et populaire, une, indivisible, et jacobine est née. On s’est alors efforcé d’uniformiser le pays (un peuple, une langue, une religion, une Histoire, un avenir) en déniant les spécificités de chacun et en généralisant à l’ensemble du pays des constantes «nationales» (thawabites) préétablies, mais tout ce qu’on a réussi à généraliser ce sont la corruption, le mensonge, la déculturation, et la…régression.
Hocine Ait-Ahmed qui avait vite compris le danger a pris les armes sans succès en 1963. Il remet le projet sur le tapis en 1990, mais peine perdue, les Jeux étaient faits. Dommage, car nous avions un beau bébé, mais nous l’avons transformé en monstre. Nous étions sur la voie du bonheur, nous avons réintégré celle du malheur. Nous aurions pu être la Suisse, L’Allemagne ou le Canada, nous serons bientôt le Soudan ou la Somalie.
Pour ne pas trop faire dans l’envolée lyrique, je m’arrête là en disant, qu’à mon avis le seul changement qui vaillent le coup et celui qui respecterait chaque Algérien en le réhabilitant dans sa dignité et en le rendant maitre de ses choix et de son destin. Et, en parlant de «changer la règle du jeu» dans mon précédent commentaire, je voulais dire qu’il est peut-être temps de sortir du centralisme réducteur et d’envisager l’autonomie régionale ou même le fédéralisme comme une vraie et riche solution. Ça sera en tout cas moins couteux que l’implosion que nous préparent certains ou le séparatisme auquel commencent déjà à appeler d’autres.
Cordialement.
Bien! Puisque c’est vous qui le demandez, je vais donc essayer de mieux préciser ma pensée.
Sachez donc qu’à l’origine de ma réflexion, il y avait d’abord un questionnement : Pourquoi une si belle et si prometteuse révolution comme le fut la notre a-t-elle abouti, 50 ans plus tard, à l’avènement de ce pays triste et sans âme que la plupart de ses enfants cherchent à fuir par n’importe quel moyen ?
En fait, pour mieux démêler le problème, il faut dissocier les deux phénomènes, puis tenter d’identifier les raisons qui ont fait de notre révolution une réussite exemplaire et celles qui font de l’Algérie actuelle un échec scandaleux.
Pour ne pas trop rentrer dans les détails, je dirais brièvement que la révolution a été couronnée de succès pour 2 raisons. La première, d’ordre émotionnel, est liée aux nombreuses et insupportables frustrations endurées par la population «indigène» : détresse (morale et sociale), privation de «droit à la parole», et surtout un déni identitaire (langue, religion) conséquence logique du jacobinisme prôné par la France (république, une, indivisible, centralisée, parlant la même «seule» langue et partageant la même Histoire, d’où le fameux «nos ancêtres les Gaulois»). Cette raison a fédéré la population locale autour d’un idéal commun de liberté et de recouvrement de la dignité.
La deuxième raison du succès de la révolution est celle-là, d’ordre pratique. Elle a consisté à confier la mission à des wilayas (régions) relativement autonomes et identifiées territorialement en fonction de leur homogénéité culturelle et linguistique. Une sorte de saine émulation apparut alors et chaque wilaya s’évertua avec les moyens qui sont les siens à se montrer plus digne que les autres. La I et la III furent particulièrement actives, mais ce n’étaient pas les seules, la II et la IV notamment ne furent pas en reste.
Malheureusement, une fois l’indépendance acquise, on a reconduit fidèlement (par la force) le modèle colonial (sans la démocratie) revu à la sauce moyen-orientale de l’époque (nationalisme arabe) et assaisonné à la mode soviétique (populisme et collectivisme démagogique). Dès lors, on a dit adieu la liberté, adieu la dignité. Les wilayas furent démembrées puis assimilées à de simples «préfectures» (départements) dont le nombre ira en se multipliant et seront jalousement régies par le pouvoir «central».
L’Algérie, république démocratique et populaire, une, indivisible, et jacobine est née. On s’est ensuite efforcé d’uniformiser le pays (un peuple, une langue, une religion, une Histoire, un avenir) en déniant les spécificités de chacun et en cherchant à généraliser à l’ensemble du pays des constantes «nationales» (thawabites) préétablies, mais tout ce qu’on a réussi à généraliser ce sont la corruption, le mensonge, la déculturation, et la…régression.
Hocine Ait-Ahmed qui avait vite compris le danger a pris les armes sans succès, en 1963. Il remettra le projet sur le tapis en 1990, mais peine perdue, les Jeux étaient faits. Dommage, car nous avions un beau bébé, mais nous l’avons transformé en monstre. Nous étions sur la voie du bonheur, nous avons réintégré celle du malheur. Nous aurions pu être comme la Suisse, L’Allemagne ou le Canada, nous serons bientôt comme le Soudan ou la Somalie.
Pour ne pas trop faire dans l’envolée lyrique, je m’arrête là en disant, qu’à mon avis le seul changement qui vaille le coup est celui qui respecterait chaque citoyen Algérien en le réhabilitant dans sa dignité en le rendant maitre de ses choix et de son destin. Et, en parlant de «changer la règle du jeu» dans mon précédent commentaire, je voulais dire qu’il est peut-être temps de sortir du centralisme réducteur et d’envisager l’autonomie régionale ou même le fédéralisme comme une vraie et riche solution. Toute autre solution me serait à mon avis que du mauvais replâtrage. Ça sera en tout cas moins couteux que l’implosion que nous préparent certains ou le séparatisme auquel commencent déjà à appeler d’autres.
Cordialement.
bonjour messieurs,
NAZIM,,,j’avais hâte à vous entendre parler du changement de la règle du jeu, mais, hélas, fédérer le pays ne me semble pas la solution clé. le changement d’apparence physique, matériel et objectif des personnes et des choses n’est qu’un choséisme enfantin post-adolescent.
pour moi la règle du jeu est la suivante:
changer l’homme (homme et femme)dans son plus profond conscient et subconscient, idéal, spirituel(retour au source splendides de l’islam non wahabite), logique, esthétique et pragmatique. l’homme algérien a besoin d’une élite qui puisse lui inculquer des idées exacts,justes, raisonnables, nouvelles, vivifiantes, correctes..etc, ensuite lui apprendre à aimer ce qui beau (les arts, la musique,l’organisation..etc.), juste et bon, à être sur terre et de ne pas planer au delà de la fatalité.
l’élite doit donner simplement l’exemple de bonne gouvernance et d’éthique, du coup, l’homme respirera la confiance et verra de nouveau la lumière et le jour.
notre mal mesdames et messieurs, chers concitoyens, est dans notre mentalité para-magique déconnecté du réel, ou bien c’est la fuite en avant directement au paradis ou bien la fuite à droite et à gauche chez nos voisins occidentaux,asiatiques, africains, ou bien ailleurs, mais jamais sur place, par et pour soit même.
changer l’homme, c’est changer systématiquement la famille, la société, la nation, ensuite il ne restera que la nature du chapeau qu’on doit poser au sommet.
le problème de nos peuples n’est pas celui des gouvernants mais des gouvernés.
toute la règle se résume sur l’équation suivante :
changement: homme en changement + meilleure élite
________________________
espace + temps
je vous en dirais plus si vous le souhaitez.
cordialement.
LQA,un journal qui dérange à la mesure de la violence et de la nervosité du régime-canaille.
@Nazim
Bonjour, cher compatriote,
J’adhère en grande partie à vos propos.
L’échec de notre pays est vraiment lamentable et déroutant. Comment l’expliquer?
Je pense qu’il est dû principalement à un mauvais choix politique au départ : celui du parti unique de type soviétique. Nous constatons en effet aujourd’hui que tous les pays qui ont opté pour cette solution ont échoué. Que ce soit en Afrique, en Asie ou dans le Monde Arabe, le résultat est le même. Dans les pays qui disposent d’une rente pétrolière, le régime de parti unique s’est transformé en système mafieux basé sur le clientélisme, la prédation et le pillage. Plus grave encore, la rente pétrolière a donné aux dirigeants, nourris de discours «révolutionnaires» «anti-impérialistes» et tiers-mondistes, l’illusion de la force et le rêve de faire de leurs pays des puissances régionales. C’est le cas de l’Algérie, de l’Irak et de la Libye. Ces pays sont aussi ceux qui ont connu le destin le plus tragique et où la guerre a fait le plus de dégâts.
Dans le cas de l’Algérie, l’échec est cependant plus grave encore, car nous avons connu une guerre intérieure d’une brutalité sans précédent. Une fureur sans bornes s’est emparée de certains groupes qui se sont mis à massacrer des civils sans défense de la manière la plus ignoble qui soit. La régression a été vraiment terrible et très difficile à comprendre et à accepter pour les gens de ma génération.
Nous comprenons aujourd’hui que le problème central qui doit être résolu correctement par une nation afin d’entrer de plain-pied dans l’ère de la modernité, de la paix et de la prospérité est celui de la gestion des conflits internes d’intérêts, celui du pluralisme. Il est certain que certains peuples sont plus disposés que d’autres à accepter l’autoritarisme et à en faire une force, ainsi la Chine. Mais sur le long terme, aucun régime autoritaire ne peut aujourd’hui tenir tête aux grandes démocraties pluralistes.
Dans notre pays, le choix du parti unique ne s’est pas imposé de lui-même et il y eut des résistances de la part de nombreux dirigeants historiques, tels Boudiaf, Aït-Ahmed ou encore Ferhat-Abbas. Ben Bella et surtout Boumédiène forcèrent le destin. L’armée des frontières joua un rôle particulièrement négatif dans le déroulement de l’histoire à partir de l’engagement des négociations entre le FLN et le gouvernement français. La personnalité de Boumédiène contribua également beaucoup par la suite à engager notre pays dans une politique irresponsable. Le pouvoir fut réduit à un cercle de plus en plus étroit. Des 9 historiques qui déclenchèrent l’insurrection, seul un (Bitat) faisait encore partie du gouvernement après 1965. Les messalistes quant à eux furent éliminés durant la guerre; le sort des centralistes fut scellé après la défaite de Ben Khedda face au groupe de Tlemcen; Ferhat Abbas et ses amis furent roulés par Ben Bella puis poussés à la démission; Cheikh El Ibrahimi, ayant refusé de soutenir Ben Bella, fut harcelé jusqu’à sa mort.
Il est clair donc que l’échec fut dès le départ l’incapacité de fonder le pluralisme politique. Boumédiène devint le maître de l’Algérie et il en fit ce qu’il voulut, avec le soutien d’officiers opportunistes, d’intellectuels marxistes encore sous l’emprise du modèle stalinien et d’une cohorte de «militants» du FLN rassemblés derrière des mots d’ordres disparates allant du socialisme spécifique au pan-arabisme baathiste. Tout ce beau monde vendit à un peuple algérien naïf et crédule la formule du «socialisme de caserne» avec une révolution culturelle qui enfanta l’école arabisée au rabais qui fabrique des chômeurs diplômés à volonté, la révolution industrielle qui remplit le territoire de complexes achetés clé en main mais que nul ne fut en mesure de rentabiliser et la révolution agraire menée par des bureaucrates qui donna le coup de grâce à une agriculture déjà mal en point.
!971-1976 : cinq années d’euphorie pour Boumédiène et ses acolytes, la machine à fabriquer du mythe tournant à plein, grâce à la rente pétrolière, et une jeunesse bernée qui croyait vraiment que l’horizon 80 verrait l’Algérie se hisser parmi les nations industrialisées modernes.
Dangereuses illusions que le peuple algérien paiera très cher par la suite. Le réveil sera brutal et douloureux.
Cordialement
Un changement de régime s’impose qui est une LARGE décentralisation avec des institutions démocratiques COMMUNES.
Une seule nation diversifée et unie où par étapes,les Algériens et les Algériennes pourront prendre leur place et toute leur place.
Mes felecitations a D.Benchenouf pour cet article qui n apporte rien de nouveau mais d une bravoure immense.L Algerie a besoin d hommes et de femmes de cette trempe pour devoiler,impliquer,et deranger la gangrene politico/financiere qui sabote le pays avec plaisir.
N est ce pas le traitre de bouteflika lui meme qui a dit:La plume tue aussi certainement qu une balle?
Alors messieurs dames journalistes a vos plumes,faut pas oublier que tout ce qui se dit est soigneusement etudier et suivi a travers le monde.C est comme ca que des dossiers se forment deviennent epais et finissent par ecraser leur auteur.
Bonne continuation et bravo!
Salamou aleikoum, Azul Fellawen, Bonjour à tous.
@Aboulanouar,
Je comprends votre déception et me l’explique très bien en même temps, car en fait, il y a comme un méprise. Vous parlez de «changer» les hommes comme s’il s’agissait d’une entité homogène. Une sorte de pâte qu’on peut modeler à sa convenance. En réalité, on peut changer éventuellement un homme, mais on ne pourra jamais changer tous les hommes. Autrement, depuis tout ce temps, ça se saurait. Pendant ce temps, je parlais de mon côté, de «respecter» l’homme tel qu’il est, et dans toute sa diversité. Respecter sa dignité, sa liberté d’opinion, sa langue, sa culture, ses croyances, etc.
Bien entendu, le respect doit être quelque chose de réciproque, car nul ne doit imposer ses convictions (ou son mode de vie) à l’autre.
Voici une image (qui vaut ce qu’elle vaut) qui pourrait peut-être nous aider à mieux expliciter mes propos. Prenons deux familles voisines, elles vont s’entendre à merveille et unir tous leurs efforts pour embellir, protéger, et sécuriser ce bien commun qui est leur immeuble (ou leur «houma»). Imaginons maintenant qu’on leur impose de cohabiter dans un même appartement, que se passera-t-il ? Sans doute la guerre perpétuelle, jusqu’à ce que le plus fort écrase le plus faible, même si auparavant on a pris soin de les changer individuellement. En remplaçant le bien-commun par l’Algérie et l’appartement par la région, on comprendra mieux ce que je veux dire.
Cela-dit, Mr Aboulanouar, je respecte profondément votre pensée, car j’estime que toute pensée mérite le respect du moment qu’elle est émise avec sincérité.
@Adel,
Merci pour tous ces rappels historiques et pour avoir mis des noms à chaque événement cité. Tout cela est très instructif et aussi très utile, car : plus on connait le passé, mieux on corrige le présent. En tous cas on se rejoint tous les deux, pour reconnaitre le caractère «utile» et constructif d’un pluralisme politique (et pas seulement politique à mon avis).
Cordialement à tous.
Salamou aleikoum, Azul Fellawen, Bonjour à tous.
@Aboulanouar,
Je comprends votre déception et me l’explique très bien en même temps, car en fait, il y a comme une méprise. Vous parlez de «changer» les hommes comme s’il s’agissait d’une entité homogène. Une sorte de pâte qu’on peut modeler à sa convenance.
En réalité, on peut changer éventuellement un homme, mais on ne pourra jamais changer tous les hommes. Autrement, depuis tout ce temps, ça se saurait.
Pendant ce temps, de mon côté, je parlais de «respecter» l’homme tel qu’il est, et dans toute sa diversité. Respecter sa dignité, sa liberté d’opinion, sa langue, sa culture, ses croyances, etc.
Bien entendu, le respect doit être quelque chose de réciproque, car nul ne doit imposer ses convictions (ou son mode de vie) à l’autre.
Voici une image (qui vaut ce qu’elle vaut) qui pourrait peut-être nous aider à mieux expliciter mes propos. Prenons deux familles voisines, elles vont s’entendre à merveille et unir tous leurs efforts pour embellir, protéger, et sécuriser ce bien commun qui est leur immeuble (ou leur «houma»). Imaginons maintenant qu’on leur impose de cohabiter dans un même appartement, que se passera-t-il ? Sans doute la guerre perpétuelle, jusqu’à ce que le plus fort écrase le plus faible, même si auparavant on a pris soin de les changer individuellement.
En remplaçant le bien-commun par l’Algérie et l’appartement par la région, on comprendra mieux ce que je veux dire.
Cela-dit, Mr Aboulanouar, je respecte profondément votre pensée, car j’estime que toute pensée mérite le respect du moment qu’elle est émise avec sincérité.
@Adel,
Merci pour tous ces rappels historiques et pour avoir mis des noms à chaque événement cité. Tout cela est très instructif et aussi très utile, car : plus on connait le passé, mieux on corrige le présent. En tous cas on se rejoint tous les deux, pour reconnaitre le caractère «utile» et constructif d’un pluralisme politique (et pas seulement politique à mon avis).
Cordialement à tous.
Du moins on ne peut changer un homme dans son paradigme initial qui le berce depuis son jeune âge.
Par contre, on peut changer et améliorer le paradigme naissant d’un enfant par une éducation adéquate, éclairée et efficiente. Ceci sans aucun doute.
@Aboulanoir
Bonjour, cher compatriote,
Changer l’homme est le but que l’on veut atteindre et non pas un moyen. En effet, immédiatement après avoir formulé cette idée, se pose à nous la question suivante : « Comment changer l’homme? »
Comment faire de l’Algérien une personne meilleure sur tous les plans?
Tout d’abord, je pense qu’il faut bien saisir la différence, soulignée par le Pr Lahouari Addi, qui existe entre changement et mutation. Jusqu’à présent, la société algérienne a connu des mutations (effets de l’agression coloniale, indépendance, effets de la politique du régime après l’indépendance). La mutation est un changement brutal, imposé par des facteurs externes.
La société algérienne est passée en un temps relativement court et sous la pression d’un état majoritairement rural à un état majoritairement urbain. Elle est aussi passée d’une économie de subsistance à une économie marchande. L’État et la société algériennes continuent cependant de fonctionner selon les schémas de la culture patriarcale et tribale alors que les structures économiques et sociales correspondant à cette culture ont été détruites.
Le marocain Mohammed Abed el Djabri a analysé la structure de la raison politique arabe dans son livre « La raison politique en islam ». Pour lui, depuis la mort du Prophète (saaws), notre imaginaire politique est dominé par trois éléments : la tribu, le butin et le dogme. Au 21ème siècle, les mêmes éléments continuent d’agir dans notre société : le clanisme (la tribu), la rente (le butin) et l’instrumentalisation de l’islam avec son corollaire, l’extrémisme (le dogme).
Nous devons donc mettre en adéquation notre culture (et notre comportement) avec notre vécu. La question du pouvoir politique et des institutions constitue aujourd’hui le problème central. Tant qu’elle n’est pas résolue de manière satisfaisante pour la majorité, aucun progrès ne sera possible. Cette question s’était déjà posée après l’assassinat du calife Othmân et c’est le plus fort (Mu3âwiya) qui avait pris le pouvoir. Depuis cette date, le pouvoir revient chez nous au plus fort. Le temps est venu de fonder le pouvoir politique sur d’autres principes.
La question de la légitimité du pouvoir politique et des institutions n’a pas encore été tranchée dans le monde musulman. Faut-il opter pour un État de droit basé sur des institutions similaires à celles qui se trouvent dans les pays occidentaux ou bien suivre les théoriciens de l’État islamique tels que Mawdoudi, Hassan al Banna’ ou Sayyid Qotb? La compétition entre les deux solutions est rude, même si la majorité pense que le système politique actuel doit être changé.
Boumédiène voulait industrialiser l’Algérie et la doter d’institutions qui « survivraient aux événements et aux hommes ». Il a échoué. Pourquoi? Je crois que tant que nous ne comprendrons pas les raisons profondes de cet échec, nous ne serons pas en mesure de formuler une alternative gagnante.
Cordialement
Le Maghreb est une interface entre le nord et le sud, il est aussi une interface entre l’orient et l’occident dans tous les domaines économique et culturel.
En tant Maghrébin et Algérien, je serais vigilant de tout individus qui corrobore le choc des civilisations que le rapprochement des cultures entre ces deux entités géographiques. Nous devons être des arbitres de la paix et nous devons pas accepter les guerres de civilisation importées d’orient ou de l’occident chez nous. Nous avons assez donné au détriment de notre culture propre et de notre histoire. Au 21ème siècle, si nous n’avons pas encore compris cela, notre Maghreb deviendra le terrain de la domination d’une civilisation sur l’autre. Nous avons assez !
Le paradigme est BUZZWORD !
A Adel
Il est à remarquer que la même année, 1984, où Al Jabri a édité le premier volume de Critique de la raison arabe, Mohammed Arkoun publie Critique de la raison islamique.
Salam,
Merci mr Benchenouf pour ce texte sincere et plein de verite, constat amer de 50 ans de dictature aveugle qui pousse le peuple comme les moutons de Panurge vers un destin incertain et funete. Ce qui est vraiment le cas au sens propre du terme vu ces nombreux jeunes qui se noient regulierement dans la mer mediterranee.
@mr Nazim, je pense qu’il y a une grande part de verite dans ce que vous dites, les chefs historiques de l’epoque ont optes pour les willayas decoupees en regions qui etaient plus ou moins autonomes dans leur commandement et a l’interieur desquelles les colonels librent de gerer leur region essayaient par esprit d’emulation de se surpasser entre eux. Tout de suite apres l’independance apres avoir elimines les historiques ou pousses a l’exile certains d’entre eux, on a instaure la departementalisation de l’Algerie, copiant betement la France et son jacobinisme, permettant ainsi a boumediene d’imposer sa dictature nauseabonde. Systeme lourd du point de vu administratif, liberticide et tres couteux a gerer. Dangereux meme car si le sommet se trompe comme c’est d’ailleurs le cas, c’est tout le pays qui coule, alors que l’autonomie regionale permet de sauver les meubles pour certaines regions qui auront fait le bon choix, si je peux m’exprimer ainsi.
Il serait donc interessant je pense de demander l’avis du peuple sur cette question aussi cruciale, dans la prochaine constituante si DIEU le veut, et sonder ainsi la veritable aspiration de la population sur ce sujet tres epineux.
@mr Adel, votre texte est limpide et tres interessant ou vous mettez en exergue les veritables problemes existentiels auquels les Algeriens ont ete ou sont encore confrontes: changement/mutation, rural/urbain, marchande/industrielle, petit jihad/grand jihad. Toute ces contradictions se resolvent dans une societe stable et appaisee ou les tourements quotidiens qui assaillent cette jeunesse auront disparus, pour cela il faut lui donner la chance de s’exprimer et de realiser son avenir. Vous parlez de l’histoire, et je suis entierement d’accord avec vous, on ne peut absolument pas comprendre le present sans se referer a l’histoire, je dirai meme que mouawiya n’a pas ete le plus fort mais le plus ruse, alors qu’Ali avait la legitimite Khalifale issue du vote de Medine et qu’on s’appretait a signer le document final de l’arbitrage a Siffine le camp adverse lui refuse d’apposer le nom de chef des croyants et de mettre simplement son nom Ali. D’une situation ou il etait pratiquement le maitre il se retrouve outsider par une erreur strategique. Tout cela par suivisme(danger du taklid) ou il a peut etre manque d’ijtihad, car il s’est rappele du traite de Hodeybiyya ou les Koreichites avaient refuses que le scribe appose prophete de DIEU sur le traite, mais qui a ete une strategie payante pour Mohammed prieres et paix sur lui.